Regroupement familial : 35 ans plus tard

9 avril 2011

Temps de lecture : 12 minutes

Paris – 09/04/11 – Discours de Annick Martin – Intervention au colloque de Synthèse nationale.

Le prob­lème de l’im­mi­gra­tion que nous traitons aujour­d’hui est la con­séquence d’un choix poli­tique en matière de démographie.
En effet, nous tra­ver­sons une très grave crise démo­graphique : l’Eu­rope ne renou­velle plus ses généra­tions. Faute d’une natal­ité suff­isante et du fait de l’al­longe­ment de la durée de vie des indi­vidus, on assiste à un vieil­lisse­ment très préoc­cu­pant de notre pop­u­la­tion. Cette réces­sion est loin d’être nég­lige­able, puisque non seule­ment elle affecte le moral des peu­ples, mais de plus, elle hypothèque la relance économique et l’avenir social des nations européennes.

Les dirigeants poli­tiques qui se sont suc­cédé après la sec­onde guerre mon­di­ale ont eu un objec­tif com­mun : soumet­tre la démo­gra­phie au monde économique. Et pour ce faire, ils ont choisi la pire des solu­tions : la mise en œuvre d’un flot inin­ter­rompu d’im­mi­gra­tion en prove­nance du con­ti­nent africain prin­ci­pale­ment, en ce qui con­cerne la France.

Le choix d’une politique démographique

Ils ont choisi l’im­mi­gra­tion alors qu’ils auraient pu choisir de relancer la natal­ité par une poli­tique famil­iale au prof­it des familles français­es et européennes. Ce choix n’est pas neu­tre. Au-delà de l’aspect pure­ment arith­mé­tique dès phénomènes démo­graphiques, les indi­vidus ne sont pas inter­change­ables d’une civil­i­sa­tion à l’autre et le dan­ger de dis­pari­tion men­ace les peu­ples européens, s’ils ne renou­vel­lent pas eux-mêmes leurs généra­tions et acceptent que cette mis­sion soit accom­plie par des pop­u­la­tions non européennes, dont l’indice de fécon­dité sur notre sol dépasse large­ment trois enfants par femme.

Le choix de sub­stituer les peu­ples européens est un choix délibéré qui s’opère au béné­fice de nos con­cur­rents mon­di­aux. On peut d’ailleurs observ­er que l’im­mi­gra­tion en prove­nance de pays moins dévelop­pés est en véri­ta­ble sur­chauffe depuis la chute du mur de Berlin et l’or­gan­i­sa­tion de la mon­di­al­i­sa­tion par la puis­sance américaine.

En ce qui con­cerne la France, ce qui n’é­tait au départ qu’un levi­er en faveur de cer­tains secteurs économiques est devenu un moyen d’écras­er les Français qui auraient la volon­té de relever la tête et de pren­dre en main leur destin.

Dans cette évo­lu­tion mor­tifère, une étape majeure a été franchie en 1976 avec la déci­sion de Gis­card et Chirac, de don­ner un coup d’ac­céléra­teur à l’im­mi­gra­tion majori­taire­ment africaine, en instau­rant ce qu’on appelle le  »regroupe­ment famil­ial ». On peut fix­er à ce moment le début de la poli­tique d’im­mi­gra­tion mas­sive. En effet, il est clair que ce phénomène démo­graphique qui men­ace lour­de­ment notre société dans son iden­tité, dans ses valeurs de civil­i­sa­tion, je dirais dans son âme, ce phénomène n’au­rait pas pris les pro­por­tions qu’il a pris­es, sans cette déci­sion. Aujour­d’hui encore, le plus gros con­tin­gent de pri­mo-arrivants, se fait par ce biais.

Avec le regroupe­ment famil­ial, nous assis­tons à l’or­gan­i­sa­tion d’une sub­sti­tu­tion de pop­u­la­tion tout à fait insi­dieuse, d’une inva­sion irré­press­ible qui se fait par la seule force du nom­bre, avec l’ap­pui du nou­veau code de la nation­al­ité qui veut que toute per­son­ne née sur le ter­ri­toire français ait droit à la nation­al­ité française.

Sig­nalons aus­si que l’U­nion Européenne a repris à son compte le décret sur le regroupe­ment famil­ial dans une direc­tive de 2003 (2003/86/CE) qui pré­conise que  »l’é­tat doit per­me­t­tre à un étranger séjour­nant sur le ter­ri­toire nation­al de faire venir son con­joint et ses enfants mineurs dans les deux ans qui suiv­ent son arrivée ».

L’immigration au service des marchands

Au départ, l’in­stau­ra­tion des mou­ve­ments migra­toires étaient cen­sés dépan­ner l’in­dus­trie en manque de main‑d’œuvre.

Jusqu’au XIXème siè­cle en Europe et par­ti­c­ulière­ment en France, une pop­u­la­tion abon­dante avait fait notre puis­sance, puisqu’il fal­lait des sol­dats pour les com­bats et que les inva­sions de l’époque se fai­saient à coup d’épée puis de mous­quets et pas encore au titre du regroupe­ment famil­ial… et que, par ailleurs, il fal­lait des bras pour assur­er l’é­conomie de subsistance.

À la fin du XIXème siè­cle on a com­mencé à avoir besoin d’ou­vri­ers pour les usines, mais la France restant un ter­ri­toire très rur­al, son indus­tri­al­i­sa­tion s’est faite pro­gres­sive­ment et n’a pas provo­qué de grande migra­tion comme cela s’est pro­duit en Angleterre.

C’est au XXe siè­cle qu’a eu lieu la grande muta­tion indus­trielle. C’est donc logique­ment au cours de ce siè­cle que les besoins d’une nou­velle main‑d’œuvre se sont fait sentir.

La pro­duc­tion indus­trielle est directe­ment liée à 2 grands fac­teurs : le cap­i­tal (les investisse­ments) et la main d’œuvre (la pop­u­la­tion active). Dans la stratégie qui con­siste à sat­is­faire les besoins indus­triels de main d’œuvre, l’im­mi­gra­tion est devenu un élé­ment clé par son vol­ume et par son bas coût. Cela s’est fait par étapes, mais d’une façon exponentielle.

Dans les années 50 à 70, la part de la pop­u­la­tion active étant insuff­isante pour les besoins de l’in­dus­trie renais­sante, dans un pre­mier temps, on a favorisé l’ex­ode rur­al. Aucun effort n’a été fait pour con­serv­er la pop­u­la­tion dans les cam­pagnes. Au con­traire, on a pra­tiqué une poli­tique de déracin­e­ment et de préférence aux grandes exploita­tions agri­coles, qui a con­duit à la déser­ti­fi­ca­tion. Dans un pre­mier temps, les besoins de main d’œuvre ont donc été comblés par une pop­u­la­tion non qual­i­fiée et encore peu payée, par rap­port à une classe ouvrière con­sti­tuée dans les années 30, mieux for­mée et légitime­ment plus exigeante. L’ex-ouvri­er agri­cole venait con­cur­rencer l’ou­vri­er pro­fes­sion­nel en place, tirant, déjà, les salaires à la baisse.

Lorsque cette source s’est tarie, on a fait appel aux femmes, autre caté­gorie de main d’œuvre peu exigeante. Peu à peu s’est instal­lée une néces­sité : celle du salaire féminin venant com­pléter le salaire de l’homme que, du coup, on pou­vait tem­pér­er. Petit à petit il a fal­lu 2 salaires au lieu d’un pour vivre. Sans le salaire de la femme, il n’y avait sou­vent ni con­fort, ni vacances, ni voiture… Le prix démo­graphique à pay­er a été lourd, puisqu’il a fal­lu choisir : tra­vailler – sou­vent pour un salaire vrai­ment médiocre – ou faire des enfants… La société de con­som­ma­tion et S. Veil ont fait le néces­saire pour que les femmes à leur tour soient hap­pées par les besoins d’une pro­duc­tion tou­jours crois­sante, mais de moins en moins généreuse avec ses ouvriers.

Mais l’ap­pétit de béné­fices étant sans lim­ites, pour con­tracter encore les coûts, on a fait appel à l’im­mi­gra­tion, grâce à la col­lu­sion entre le pou­voir poli­tique et le pou­voir économique. En com­para­i­son avec un salarié français, un immi­gré fraîche­ment débar­qué est tou­jours meilleur marché et moins reven­di­ca­teur. C’est pourquoi le sys­tème économique réclame tou­jours plus d’im­mi­grés. Il fait son prof­it sur un flux qui doit être tou­jours renou­velé. Et peu importe le taux de chômage…

On aurait pu penser qu’on était arrivé au bout des pos­si­bil­ités de diminu­tion des coûts en matière de main d’œuvre. Et bien non !

Depuis les années 90, une nou­velle vague de pop­u­la­tions importées vient con­cur­rencer très effi­cace­ment les immi­grés légaux, ce sont les150 à 200000 clan­des­tins, qui par leur sit­u­a­tion acceptent n’im­porte quelles con­di­tions de tra­vail jusqu’à l’ob­ten­tion de leur régularisation.

Tant que la France était un pays riche, et qu’elle pou­vait se per­me­t­tre d’in­dem­nis­er large­ment les Français lais­sés sur le car­reau, les prob­lèmes d’im­mi­gra­tion restaient au deux­ième plan. Tout le monde y trou­vait son compte. Au point que lors de la réces­sion des années 80, la néces­saire diminu­tion des besoins en main‑d’œuvre a été très habile­ment maquil­lée par Mit­ter­rand, au moyen de mesures de sur­croit très pop­u­laires. La réal­ité était que l’in­dus­trie n’avait plus besoin d’au­tant d’employés, au lieu de ren­voy­er chez eux les immi­grés sur­numéraires, on a habil­lé la crise en pro­grès social. On se sou­vient du  » partage du tra­vail  », de la diminu­tion de l’âge des retraites, de l’aug­men­ta­tion du nom­bre de fonc­tion­naires, de l’aug­men­ta­tion des con­gés payés, de la diminu­tion de la durée du tra­vail. Autant de mesures qui, en fait, ont servi à mas­quer une sorte de chô­mage tech­nique général­isé, mais qui ont ralen­ti, voire blo­qué, l’évo­lu­tion des salaires. Donc les mesures pour s’adapter à la sit­u­a­tion économique nou­velle ont été pris­es et on a amé­nagé, certes de façon très dis­cutable, la con­trac­tion de la main d’œuvre.

Donc au plan économique on sait et on peut invers­er une ten­dance assez rapi­de­ment. En revanche, on n’in­verse pas les fac­teurs démo­graphiques du jour au lende­main… surtout si on n’en a pas envie. D’au­tant qu’en matière de démo­gra­phie, l’u­nité de mesure pour les pop­u­la­tions instal­lées c’est la généra­tion, c’est-à-dire 30 ans !

Parler d’immigration : un tabou

C’est pourquoi, au fil des ans, il est devenu de plus en plus dif­fi­cile de par­ler de l’im­mi­gra­tion et cor­réla­tive­ment de l’ef­fon­drement démo­graphique français et plus glob­ale­ment européen.
En ces temps où mon­di­al­isme est syn­onyme de moder­nité, c’est pren­dre le risque d’être taxé de ringard(e), d’im­bé­cile ou de para­noïaque, lorsqu’on pré­tend met­tre en cause le dogme absolu de la bien­fai­sance de l’immigration.

 » L’im­mi­gra­tion c’est bien  ». Et qui con­teste cet axiome doit le faire avec la plus grande pru­dence. Éric Zem­mour vient d’en faire l’ex­péri­ence ; en matière d’im­mi­gra­tion, les vérités ne sont jamais bonnes à dire.

La poli­tique migra­toire fait l’ob­jet d’un véri­ta­ble secret sta­tis­tique et admin­is­tratif. Les études sont volon­taire­ment tron­quées, les enquêtes démo­graphiques ne per­me­t­tent pas de con­naître l’o­rig­ine des pop­u­la­tions et les inter­pré­ta­tions des rares chiffres qui sont portés à notre con­nais­sance sont tout à fait fallacieuses.

Ain­si nous sommes dans une sit­u­a­tion para­doxale, alors que nous sommes abreuvés de sondages qui obser­vent jusqu’à nos moin­dres faits et gestes, qui dis­sèquent notre manière de penser et de con­som­mer, nous ne savons rien – du moins offi­cielle­ment – sur les pop­u­la­tions immi­grées. Il est urgent de faire un véri­ta­ble inven­taire démo­graphique. Comme lors de son arrivée au pou­voir la gauche avait fait un inven­taire économique, je sug­gère qu’à son arrivée, le prochain ou la prochaine président(e) de la république, procède à cet inven­taire démographique.

Depuis la pra­tique du regroupe­ment famil­ial et l’ap­pli­ca­tion du nou­veau code de la nation­al­ité, et compte tenu égale­ment du nom­bre effréné de nat­u­ral­i­sa­tions (+ 16,8 % en 2010) à un rythme moyen de 12 000 par mois depuis 10 ans, l’im­plan­ta­tion immi­grée est telle­ment explo­sive qu’il n’est pas facile d’être exhaustif.

Mal­gré l’omer­ta sta­tis­tique, l’ex­plo­sion des minorités vis­i­bles est cor­roborée par les rares chiffres dont nous dis­posons. Encore faut-il les trou­ver et les lire avec atten­tion et un min­i­mum d’e­sprit critique.

Ain­si, alors que le chiffre de la pop­u­la­tion française est vraisem­blable (63 mil­lions d’habi­tants en métro­pole et 1 900 000 dans les DOM), l’IN­SEE nous annonce un taux d’im­mi­grés de 8,3 %. Ce résul­tat (5,2 mil­lions) paraît faible en regard du nom­bre d’im­mi­grés musul­mans revendiqué par les con­struc­teurs de mosquées.

Il faut sig­naler aux ama­teurs de cal­cul, que les véri­fi­ca­tions sont dif­fi­ciles. En effet la con­sul­ta­tion du site de l’IN­SEE est édi­fi­ante. En ce qui con­cerne les flux d’im­mi­gra­tion per­ma­nente, l’IN­SEE a blo­qué les comp­teurs en 2005 au chiffre de 135 395 pour cette année. Con­cer­nant le recense­ment des familles d’im­mi­grés selon le pays d’o­rig­ine, les derniers chiffres datent de 1999. Quant à la rubrique  » immi­grés selon le pays d’o­rig­ine  », elle com­porte la men­tion  » tableau introuvable » !

Con­cer­nant les nais­sances, sur les 800 000 nais­sances annuelles, 20 % sont des petits Français nés d’au moins un par­ent étranger (dont 7% de 2 par­ents étrangers). Notre pop­u­la­tion crois­sant de 346 000 indi­vidus / an, 57 % de l’ac­croisse­ment démo­graphique est donc le fait de l’immigration.

Les travaux de Gérard-François Dumont (in : Pop­u­la­tion & Avenir, n° 681 de jan­vi­er 2007) ont per­mis d’é­val­uer quelle est la con­tri­bu­tion des femmes selon leur orig­ine : la fécon­dité des femmes français­es (y com­pris celles qui ont la nation­al­ité française mais sont d’o­rig­ine immi­grée) est de 1,79. Celle des femmes maghrébines est de 3,25, celle des africaines de 4,04, celle des turques de 3,35 et celle des asi­a­tiques de 2,83.

La forte fécon­dité de ces femmes témoigne de leur sat­is­fac­tion de se trou­ver en France et de pou­voir y béné­fici­er d’a­van­tages médi­caux et soci­aux incomparables.
Certes la fécon­dité de la 2ème généra­tion d’im­mi­grées rejoint celle des français­es, mais elles sont rem­placées par d’autres arrivantes.
Au total, on éval­ue à 0,2 la part de l’indice syn­thé­tique de fécon­dité liée aux pop­u­la­tions récem­ment arrivées en France.
Ce qui ramène la con­tri­bu­tion nationale à 1,73. Soit au même niveau que la Suède, par exemple.

Pourquoi escamote-t-on la réal­ité ? Pourquoi faut-il cacher aux Français la vérité lorsqu’on par­le d’immigration ?

Parce qu’il y a une volon­té d’in­staller défini­tive­ment des pop­u­la­tions non-européennes sur notre terre, volon­té qui s’est con­crétisée par la réforme du code de la nation­al­ité dont les pou­voirs économiques locaux n’ont stricte­ment rien à faire. C’est la rai­son pour laque­lle nous ne pou­vons nous con­tenter des raisons stricte­ment économiques pour expli­quer cet acharne­ment à nous impos­er ce phénomène qui représente une charge pour la nation, un grave dan­ger pour nos valeurs de civil­i­sa­tion européenne et à terme pour notre exis­tence même.

Il y a une volon­té poli­tique d’af­faib­lir l’Eu­rope en l’oblig­eant à pren­dre en charge sur son sol une par­tie de la pop­u­la­tion africaine. Ce n’est pas une vue de l’e­sprit. En dis­ant cela je ne fais que rap­pel­er ce qui a été pré­con­isé par l’ONU en 2000. L’ONU prévoy­ait de dou­bler la pop­u­la­tion européenne tous les 40 ans et d’im­planter 160 mil­lions d’im­mi­grés sup­plé­men­taires en Europe à échéance 2025, soit 24 mil­lions pour la France. Cela dans le but de cor­riger le vieil­lisse­ment des pop­u­la­tions européennes.

Certes il faut lut­ter con­tre le vieil­lisse­ment de la pop­u­la­tion et la dépres­sion démo­graphique. Mais pourquoi le recours à l’im­mi­gra­tion est-il la seule solu­tion pro­posée. Pourquoi n’évoque-t-on pas la solu­tion nataliste ?

Pourquoi choisir la solu­tion qui anéan­tit tout espoir d’une Europe puis­sante et indépen­dante ? Pourquoi choisir la solu­tion qui nous affaib­lit face à la con­cur­rence américaine ?
Nous savons, nous, il y a une autre poli­tique pos­si­ble que celle qui est mise en musique par nos dirigeants depuis des décen­nies. Une autre poli­tique que cette poli­tique qui nous est infligée mesure après mesure.

En effet, la pop­u­la­tion française et européenne est con­di­tion­née, façon­née, pré­parée à laiss­er sa place à des pop­u­la­tions immi­grées moins dévelop­pées, imposant peu à peu leurs pro­pres modes de vie, cou­tumes et reli­gion, mais com­bi­en plus malléables !

Tous les moyens sont bons pour nous impos­er cette forme de coloni­sa­tion à rebours, qui doit élim­in­er un con­ti­nent et une civil­i­sa­tion du partage du pou­voir mon­di­al. En résumé, par l’im­mi­gra­tion qui est une véri­ta­ble arme de destruc­tion mas­sive, il s’ag­it d’élim­in­er les Européens.

Pour ce faire, le peu­ple français subit un véri­ta­ble bour­rage de crâne depuis des décen­nies. Sou­venez-vous… l’im­mi­gra­tion a été successivement :
– une chance pour la France,
– un néces­saire apport de main d’œuvre pour faire  » ce que les Français ne veu­lent PLUS faire »,
– les  » jeunes  » chez lesquels le taux de chô­mage avoi­sine les 35% allaient pay­er nos retraites,
– les immi­grés rap­por­tent plus qu’ils ne coûtent,
autant de men­songes éhontés :
– les pris­ons abri­tent 80 % de  » chances »,
– les Français veu­lent bien faire n’im­porte quel tra­vail, mais ils veu­lent être payés décem­ment et en ont assez de faire l’aumône,
– quant à nos retraites, dans le sys­tème actuel, elles ne risquent pas d’être payés par des chômeurs ou des allo­cataires chroniques,
– enfin dire que l’im­mi­gra­tion rap­porte est un men­songe éhon­té. Tout récem­ment un ancien expert du FMI (M. Pince) a démon­tré que l’im­mi­gra­tion coûte plus de 50 mil­liards Euros/an.

On nous a servi la pro­pa­gande pseu­do-human­i­taire la plus éculée.
Pour jus­ti­fi­er le regroupe­ment famil­ial, nous étions des mon­stres qui séparaient les pères de leur(s) femme(s) et enfants. Sarkozy a du reste invo­qué les mêmes mânes famil­iales pour sup­primer la dou­ble peine.

Mais la réti­cence des Français crois­sant pro­por­tion­nelle­ment au nom­bre d’im­mi­grés s’in­stal­lant chez nous, une opéra­tion de cul­pa­bil­i­sa­tion de grande enver­gure a été menée ces dernières années : coloni­sa­tion, tirailleurs séné­galais morts en 14–18, repen­tance à l’é­gard de l’esclavage… j’en oublie cer­taine­ment, rien ne nous est épargné…

Le peu­ple français est soumis à un triple con­di­tion­nement : cul­pa­bil­i­sa­tion, com­pas­sion et même ten­ta­tive de séduc­tion : les charmes de la  » diver­sité  » ont suc­cédé aux délices de la mix­ité… mais atten­tion, le bâton n’est jamais loin, la dis­crim­i­na­tion ne peut être que pos­i­tive et refuser l’im­mi­gra­tion c’est for­cé­ment être raciste. On a crée la Halde !
Mais mal­gré ce  » pilon­nage  », il arrive un moment où la pro­pa­gande se heurte au mur de la réal­ité. Et nous assis­tons à une rad­i­cal­i­sa­tion de l’opin­ion qui s’est traduite récem­ment dans les urnes.

Voilà où nous en sommes.

L’as­sim­i­la­tion a échoué.
L’in­té­gra­tion a échoué.
La mix­ité eth­nique est une illu­sion et se développe le com­mu­nau­tarisme qui débouche sur les con­flits et la vio­lence, entre com­mu­nautés d’abord, puis avec les insti­tu­tions du pays d’ac­cueil. C’est pourquoi le com­mu­nau­tarisme qui séduit par­fois les Français européens qui espèrent trou­ver là une solu­tion de repli pour eux-mêmes, n’est pas une bonne réponse à la men­ace qui pèse sur notre civilisation.

Il n’y a qu’une poli­tique pos­si­ble en l’é­tat. C’est la poli­tique du retour. Il faut non seule­ment stop­per mais invers­er les flux migra­toires en prove­nance des rives sud et est de la Méditer­ranée et de l’Asie afin de préserv­er notre iden­tité.  » Organ­is­er le retour des immi­grés non européens chez eux, c’est impos­si­ble, c’est trop tard…  » Ce sont les pro­pos tenus par les tim­o­rés qui regar­dent dis­paraître la France avec cha­grin, mais sans rien faire. Rien n’est plus faux. Quelques mesures lég­isla­tives de bon sens sont à prendre :

  • met­tre un terme au droit du sol ;
  • abroger le décret autorisant le regroupe­ment familial ;
  • restau­r­er l’éloigne­ment des étrangers délinquants ;
  • ren­dre au droit d’asile sa spé­ci­ficité politique ;
  • impli­quer la préférence française et européenne con­cer­nant les emplois, les loge­ments, les allo­ca­tions famil­iales, le RSA, la CMU ;
  • sup­primer l’AME, chef‑d’œuvre d’in­co­hérence politique.

En effet, l’ap­par­te­nance à la com­mu­nauté nationale engen­dre des devoirs et pro­cure des droits et des avan­tages, qui, par déf­i­ni­tion ne sont pas accordés à d’autres communautés.

Com­mençons par compter les immi­grés et qui sont illé­gale­ment sur notre ter­ri­toire ou qui con­tre­vi­en­nent grave­ment à la loi : on compte au bas mot 600 000 clan­des­tins, 300 000 per­son­nes appar­tenant à des familles polygames, plus de 40 000 incar­cérés étrangers ou d’o­rig­ine étrangère, sans compter tous les délin­quants récidi­vistes par­faite­ment iden­ti­fiés ( » con­nus des ser­vices de police  ») qui ali­mentent les faits divers. Sans par­ler des activistes islamistes… On dépasse très large­ment le mil­lion de per­son­nes qui doivent être recon­duits à la fron­tière sans délai.
Com­mençons par là.

Con­cer­nant les immi­grés chômeurs en fin de droits, organ­isons ensuite leur retour humainement.

Tout cela est pos­si­ble, la preuve : si 250 000 per­son­nes peu­vent pass­er plus ou moins clan­des­tine­ment la fron­tière dans un sens chaque année, on imag­ine mal qu’un gou­verne­ment ne puisse organ­is­er un retour à hau­teur de 250 000 per­son­nes par an dans l’autre sens.

Mais surtout nous devons recon­quérir notre ter­ri­toire par une natal­ité dynamique et une vraie poli­tique d’aide aux familles français­es et européennes. Mais pour être effi­cace, une poli­tique famil­iale doit tenir compte du désir des jeunes cou­ples de béné­fici­er d’une qual­ité de vie com­pa­ra­ble à celle des aînés ; et en par­ti­c­uli­er du désir pour la femme de con­serv­er une activ­ité hors du foy­er. Mais ce n’est pas le sujet de ce séminaire.

Conclusion

La démo­gra­phie est un secteur plus stratégique encore que celui de l’én­ergie. On ne s’achète pas un nou­veau peu­ple comme on s’achète des bar­ils de pét­role et l’im­por­ta­tion de mil­lions d’im­mi­grés équiv­aut à un suicide.

Comme il y a une guerre économique, il y a une guerre démo­graphique. Men­er ce com­bat, résis­ter à l’im­mi­gra­tion, défendre notre civil­i­sa­tion et notre iden­tité n’est cer­taine­ment pas un com­bat d’ar­rière-garde. Ce com­bat n’est pas per­du d’a­vance, si nous avons l’au­dace de bal­ay­er la classe poli­tique qui nous mène à notre perte. Il faut renon­cer au pal­li­atif inadap­té qu’est l’im­mi­gra­tion et oser faire de la natal­ité une pri­or­ité nationale et européenne.

À nous de trou­ver en France et en Europe, les nou­veaux dirigeants qui auront à coeur de défendre nos iden­tités et de faire de l’Eu­rope une puis­sance mondiale.

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