Les mesures : pour l’avenir du peuple français

Date de dernière mise à jour : 2006

Réparti en 21 thèmes, présenté sous la forme de 562 propositions, découvrez le programme détaillé du MNR qui s’affirme ainsi comme un mouvement constructif apte à gouverner et porteur de solutions concrètes pour assurer l’avenir de la France et résoudre les problèmes de nos compatriotes.

Valeurs (n° 1 à 19)

Le retour des traditions

001. Pro­mou­voir les valeurs de notre civil­i­sa­tion telles que forgées par nos orig­ines hel­léniques, romaines et chré­ti­ennes.
002. Accorder toute leur place à nos tra­di­tions, indis­pens­ables au main­tien de notre iden­tité et de nos valeurs.
003. En finir avec la repen­tance per­ma­nente, les entre­pris­es de cul­pa­bil­i­sa­tion et d’aut­ofla­gel­la­tion de notre peu­ple à pro­pos de son passé.
004. Don­ner aux Français la fierté de leur his­toire, de leur valeurs et plus glob­ale­ment de leur iden­tité.
005. Dévelop­per le patri­o­tisme sans lequel il n’y a pas de com­mu­nauté nationale ni aucune des valeurs qui fondent sa civil­i­sa­tion.
006. Val­oris­er les réus­sites de notre nation pour rompre avec l’e­sprit de dén­i­gre­ment et la haine de soi qui pré­va­lent actuelle­ment.
007. Soutenir les familles français­es car c’est d’abord au sein de la famille que les jeunes généra­tions font l’ap­pren­tis­sage de nos valeurs.

L’impératif du sacré

008. Don­ner sa place au sacré, lequel est néces­saire aux hommes et à l’équili­bre des com­mu­nautés qu’ils con­stituent.
009. Val­oris­er les con­vic­tions spir­ituelles des français car un peu­ple ne tra­verse les siè­cles que s’il est porté par un souf­fle spir­ituel.
010. Ren­dre son pres­tige au pou­voir poli­tique qui incar­ne le peu­ple français et qui est en charge de sa sou­veraineté et de son des­tin.
011. Recon­naître le chris­tian­isme comme une com­posante essen­tielle de notre iden­tité car, en mille cinq cents ans, il a large­ment con­tribué à façon­ner notre pays.
012. Pren­dre en compte les cul­tures qui, depuis nos orig­ines, ont affir­mé le sens du sacré, qu’elles soient grec­ques, latines ou cel­tiques.
013. Défendre la vie en inscrivant dans la con­sti­tu­tion le principe du respect de la vie de la con­cep­tion à la mort naturelle.

L’exigence morale

014. Ban­nir la cor­rup­tion par la pro­mo­tion d’une nou­velle élite d’élus retrou­vant la voca­tion pre­mière du poli­tique, à savoir le ser­vice du peu­ple et la recherche du bien com­mun.
015. Instau­r­er des cours de morale à l’é­cole pour don­ner à cha­cun les bases néces­saires au développe­ment d’une vie civique et sociale har­monieuse.
016. Lut­ter plus effi­cace­ment con­tre la délin­quance et la crim­i­nal­ité qui sapent les fonde­ments mêmes de notre société.
017. Com­bat­tre les expres­sions publiques de la pornogra­phie et de la vio­lence.
018. Récom­penser le mérite, le tal­ent, les exploits et le dépasse­ment de soi dans tous les domaines de l’ac­tiv­ité nationale.
019. Val­oris­er la notion de devoir cor­réla­tive à celle de droit en rap­pelant que, dans toutes les strates de la société, les droits ne sauraient exis­ter sans les devoirs.

Culture (n° 20 à 43)

Défendre la culture européenne

020. Com­bat­tre la pres­sion cul­turelle améri­caine qui utilise les moyens de la com­mer­cial­i­sa­tion de masse pour s’im­pos­er en Europe.
021. Éten­dre l’ex­cep­tion cul­turelle à tous les domaines artis­tiques et obtenir qu’elle soit pra­tiquée à l’échelle de l’Eu­rope.
022. Organ­is­er la coopéra­tion cul­turelle européenne de façon à mul­ti­pli­er les pro­duc­tions, notam­ment ciné­matographiques, val­orisant la cul­ture et la civil­i­sa­tion européenne et capa­bles de con­cur­rencer com­mer­ciale­ment les pro­duits améri­cains.
023. Don­ner la pri­or­ité à la cul­ture française et européenne dans les médias.

Libérer l’art du politiquement correct

024. Garan­tir la lib­erté de créa­tion artis­tique indis­pens­able à l’é­panouisse­ment de la cul­ture.
025. Lut­ter con­tre le con­formisme cul­turel offi­ciel qui bafoue tout à la fois nos tra­di­tions artis­tiques enrac­inées et le goût du pub­lic.
026. Sous­traire l’ex­pres­sion cul­turelle à la tutelle de l’É­tat car celle-ci entraîne néces­saire­ment l’u­ni­formi­sa­tion, voire le niv­elle­ment.
027. Imag­in­er de nou­velles formes de mécé­nat pub­lic pour rompre avec les coter­ies politi­co-artis­tiques nuis­i­bles à la créa­tion cul­turelle.
028. Ren­dre au pub­lic son pou­voir d’ap­pré­ci­a­tion des œuvres d’art et des artistes en le libérant des modes cul­turelles imposées par quelques cri­tiques « bien-pensants ».

Favoriser la renaissance culturelle

029. Dévelop­per l’en­seigne­ment de l’art et l’ini­ti­a­tion aux tech­niques artis­tiques en leur don­nant une place accrue dans les cycles pri­maire et sec­ondaire.
030. Encour­ager les études artis­tiques de haut niveau renouant avec les tech­niques clas­siques et les règles de l’art.
031. Mul­ti­pli­er les expo­si­tions, les con­cours et les prix artis­tiques pour dévelop­per par l’é­mu­la­tion le goût de l’ex­cel­lence dans la cul­ture.
032. Faciliter l’ac­cès d’un large pub­lic à la cul­ture de façon à réc­on­cili­er l’art et le peu­ple.
033. Favoris­er le mécé­nat par de nou­velles inci­ta­tions fis­cales, notam­ment en faveur des fon­da­tions privées.

Sauver la langue française

034. Créer un organ­isme opéra­tionnel chargé de la langue française capa­ble de défendre et de pro­mou­voir notre langue par les moyens de la régle­men­ta­tion mais aus­si par les tech­niques mod­ernes de com­mu­ni­ca­tion.
035. Com­bat­tre l’usage des mots étrangers dans les médias, les organ­ismes publics et la pub­lic­ité.
036. Pro­mou­voir les tra­duc­tions français­es de locu­tions étrangères, au besoin par des cam­pagnes pub­lic­i­taires adap­tées.
037. Val­oris­er l’en­seigne­ment du français à l’é­cole pour per­me­t­tre aux jeunes Français de par­ler et d’écrire cor­recte­ment leur langue.
038. Assur­er le ray­on­nement de la langue française à l’é­tranger en encour­ageant son enseigne­ment et la dif­fu­sion des pub­li­ca­tions français­es.
039. Mobilis­er la com­mu­nauté fran­coph­o­ne pour dévelop­per le français en ren­forçant notam­ment ses struc­tures et ses moyens d’action.

Défendre le patrimoine  national

040. Amélior­er la con­ser­va­tion du pat­ri­moine afin de le trans­met­tre intact aux généra­tions futures.
041. Pro­téger les cul­tures et les tra­di­tions provin­ciales de façon à préserv­er la diver­sité d’ex­pres­sion de la cul­ture française.
042. Val­oris­er les musées comme lieux priv­ilégiés de dif­fu­sion de la cul­ture auprès du pub­lic.
043. Rénover tous les bâti­ments his­toriques afin de préserv­er dans son inté­gral­ité l’ex­pres­sion la plus vis­i­ble de notre pat­ri­moine national.

École (n° 44 à 86)

La liberté pour l’école

044. Cen­tr­er l’é­cole sur sa mis­sion d’in­struc­tion et de trans­mis­sion du savoir, l’é­d­u­ca­tion pro­pre­ment dite devant rester l’a­panage des familles.
045. Assur­er aux par­ents le libre choix de l’é­d­u­ca­tion de leurs enfants car c’est à eux et non à l’É­tat que revient cette respon­s­abil­ité essen­tielle.
046. Rompre avec le péd­a­gogisme qui trans­forme les enseignants en ani­ma­teurs et prive les élèves des con­nais­sances et de la for­ma­tion qu’ils doivent recevoir.
047. Don­ner plus d’au­tonomie aux étab­lisse­ments sco­laires afin qu’é­tant respon­s­ables de leurs résul­tats, ils soient encour­agés à faire tou­jours mieux.
048. Aban­don­ner la carte sco­laire qui entrave le libre choix de l’étab­lisse­ment par les par­ents.
049. Intro­duire entre les écoles une saine ému­la­tion qui pousse à l’amélio­ra­tion de la qual­ité des enseigne­ments.
050. Instau­r­er le chèque sco­laire pour financer l’é­cole privée sans dis­crim­i­na­tion par rap­port à l’é­cole publique.
051. Abroger la loi Fal­loux afin de pou­voir sub­ven­tion­ner les étab­lisse­ments du privé comme ceux du pub­lic.
052. Sup­primer les zones d’é­d­u­ca­tion pri­or­i­taires qui sont con­traires au principe d’u­nité de la République et qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité.

Une scolarité pour chacun

053. Abolir le col­lège unique qui pénalise les meilleurs sans éviter pour autant l’échec sco­laire.
054. Délaiss­er l’ob­jec­tif dém­a­gogique des 80 p. cent de bache­liers par classe d’âge qui con­duit à la déval­ori­sa­tion du bac­calau­réat.
055. Diver­si­fi­er les cur­sus sec­ondaires de sorte que cha­cun puisse suiv­re une voie cor­re­spon­dant à ses goûts et à ses capac­ités.
056. Créer des class­es de fin d’é­tudes pri­maires afin de met­tre à niveau les élèves ne pos­sé­dant pas les savoirs fon­da­men­taux.
057. Dévelop­per les fil­ières d’en­seigne­ment pro­fes­sion­nel en offrant aux élèves la pos­si­bil­ité d’y accéder à la fin des études pri­maires comme à la sor­tie du col­lège.
058. Instau­r­er les études pro­fes­sion­nelles en alter­nance pour que cette fil­ière béné­fi­cie du pres­tige et de l’at­trait que méri­tent les métiers manuels.
059. Dot­er les appren­tis d’un statut sco­laire dans le cadre des études en alter­nance afin qu’ils béné­fi­cient de cours de for­ma­tion générale et ne se trou­vent pas rejetés du sys­tème sco­laire.
060. Sanc­tion­ner chaque sor­tie de cycle par un diplôme, cer­ti­fi­cat, brevet ou bac­calau­réat pour que tous les élèves, quel que soit leur niveau, puis­sent être pourvus d’un titre scolaire.

L’école du savoir

061. Fix­er pour objec­tif à l’é­cole pri­maire d’ap­pren­dre à lire, écrire et compter, objec­tif qui, bien qu’essen­tiel, n’est plus atteint aujour­d’hui par tous les élèves.
062. Assign­er à l’en­seigne­ment sec­ondaire la mis­sion de trans­met­tre des savoirs et de for­mer l’in­tel­li­gence, mis­sion indis­pens­able pour pré­par­er les cadres de notre pays.
063. Met­tre à l’hon­neur le goût de l’ef­fort à l’é­cole sans lequel il n’y a pas d’ap­pren­tis­sage pos­si­ble.
064. Mul­ti­pli­er les nota­tions, classe­ments et prix afin de récom­penser l’ef­fort et le tal­ent.
065. Asseoir l’ori­en­ta­tion sco­laire sur les capac­ités réelles des élèves et sur les résul­tats qu’ils obti­en­nent selon des critères objec­tifs de sélec­tion.
066. Val­oris­er l’in­struc­tion morale et civique en la débar­ras­sant des lubies idéologiques qui en font aujour­d’hui un moyen d’en­doc­trine­ment.
067. Per­me­t­tre une pra­tique con­tin­ue du sport de la mater­nelle à l’u­ni­ver­sité en appli­ca­tion du pré­cepte « un esprit sain dans un corps sain ».

L’école de la nation

068. Garan­tir la neu­tral­ité de l’en­seigne­ment pub­lic car l’é­cole doit être un lieu de trans­mis­sion du savoir et non d’embrigadement idéologique.
069. Refuser tout signe religieux osten­ta­toire au sein de l’é­cole d’É­tat, qu’il soit ves­ti­men­taire, ali­men­taire ou d’or­dre édu­catif, con­for­mé­ment au principe répub­li­cain de laïc­ité de l’é­cole publique.
070. Lim­iter le nom­bre d’im­mi­grés par classe pour que les élèves français ne soient pas pénal­isés dans leurs études et qu’ils soient instru­its dans un envi­ron­nement con­forme à leur civil­i­sa­tion.
071. Don­ner à l’é­cole une mis­sion de trans­mis­sion de notre héritage cul­turel de façon à réen­racin­er les jeunes Français dans leur iden­tité.
072. Met­tre à l’hon­neur l’en­seigne­ment de l’his­toire, de la géo­gra­phie, de la lit­téra­ture et des arts, prin­ci­pales dis­ci­plines par lesquelles les élèves peu­vent s’im­prégn­er de la cul­ture française.

L’excellence pour les universités

073. Accorder aux uni­ver­sités une réelle autonomie garante de la qual­ité des enseigne­ments et de l’amélio­ra­tion per­ma­nente du niveau d’é­tudes.
074. Autoris­er les uni­ver­sités à recruter les étu­di­ants en fonc­tion de leurs capac­ités afin d’éviter leur sélec­tion par la file d’at­tente ou le pis­ton et d’empêcher leur échec mas­sif au cours du pre­mier cycle uni­ver­si­taire.
075. Mieux associ­er l’en­tre­prise à l’u­ni­ver­sité pour amélior­er la syn­ergie entre le monde du savoir et celui de l’é­conomie.
076. Con­forter les grandes écoles et leurs class­es pré­para­toires afin de garan­tir l’ex­cel­lence du sys­tème d’é­tudes supérieures français.
077. Cen­tr­er le CNRS sur sa voca­tion orig­inelle de ges­tion et d’ex­ploita­tion des grands équipements de recherche.
078. Assou­plir le fonc­tion­nement des petites unités de recherche par une plus grande autonomie et par la créa­tion de liens nou­veaux avec l’u­ni­ver­sité et le monde économique.

Soutien aux professeurs

079. Amélior­er la con­di­tion matérielle des pro­fesseurs dont l’u­til­ité pour la com­mu­nauté nationale doit être recon­nue.
080. Aider les enseignants à retrou­ver leur pres­tige, fondé sur le respect dû à ceux qui savent par ceux qui appren­nent.
081. Con­fi­er à l’u­ni­ver­sité la for­ma­tion des pro­fesseurs en sup­p­ri­mant les Insti­tuts uni­ver­si­taires de for­ma­tion des maîtres.
082. Dis­soudre l’In­sti­tut nation­al de recherche péd­a­gogique, respon­s­able de nom­breuses dérives péd­a­gogiques de nature idéologique.

Sécurité à l’école

083. Pra­ti­quer la tolérance zéro dans les étab­lisse­ments sco­laires, seule méth­ode pour y ramen­er la sécu­rité.
084. Assur­er l’au­torité des enseignants en veil­lant à ce qu’ils soient soutenus par leur hiérar­chie et que ceux qui leur man­quent de respect soient sanc­tion­nés.
085. Faire respecter les règles de dis­ci­pline à l’é­cole au moyen de sanc­tions à l’en­con­tre de ceux qui les enfreignent.
086. Expulser les élèves fau­teurs de trou­bles en les regroupant dans des étab­lisse­ments spécialisés.

Environnement (n° 87 à 132)

Défendre l’environnement

087. Respon­s­abilis­er les pol­lueurs par une régle­men­ta­tion général­isant le principe « pol­lueurs payeurs ».
088. Favoris­er les investisse­ments utiles à l’en­vi­ron­nement pour accélér­er la mise en place des procédés non pol­lu­ants.
089. Encour­ager la recherche écologique afin de mul­ti­pli­er les inno­va­tions sus­cep­ti­bles de résoudre les prob­lèmes de pol­lu­tion.
090. Créer un corps de pro­tec­tion de l’en­vi­ron­nement chargé de con­stater et de réprimer les infrac­tions à la lég­is­la­tion sur l’en­vi­ron­nement.
091. Instituer un corps de garde-côtes puis­sam­ment doté pour con­trôler effec­tive­ment les bateaux nav­iguant dans nos eaux territoriales.

Lutter contre les pollutions

092. Intro­duire l’im­pératif écologique dans la con­cep­tion des pro­duits afin de faire dis­paraître à la source les caus­es de pol­lu­tion.
093. Définir un plan pour respecter les objec­tifs du pro­to­cole de Kyoto, s’agis­sant des rejets de gaz à effets de serre.
094. Traiter les sources de pol­lu­tion indus­trielle en mobil­isant tous les moyens tech­niques de lutte con­tre les rejets de gaz à effets de serre ain­si que les rejets liq­uides.
095. Encour­ager la fab­ri­ca­tion de véhicules pro­pres par des mesures finan­cières inci­ta­tives auprès des con­struc­teurs auto­mo­biles.
096. Dévelop­per les bio­car­bu­rants, diester et éthanol.
097. Favoris­er le fer­routage qui réduit la cir­cu­la­tion des camions en assur­ant leur trans­port longue dis­tance sur des trains spé­ciale­ment amé­nagés.
098. Con­firmer le choix de la fil­ière élec­tronu­cléaire qui est à la fois plus pro­pre et plus économique que les autres moyens de pro­duc­tion élec­trique de masse généra­teurs de gaz à effets de serre.
099. Accélér­er la recherche sur la fusion nucléaire con­trôlée qui fourni­ra une énergie pro­pre et inépuis­able.
100. Déploy­er mas­sive­ment les moyens com­plé­men­taires de pro­duc­tion d’én­ergie : éolien, solaire, bio­masse, pile à com­bustible, etc.
101. Généralis­er les sta­tions d’épu­ra­tion pour que nos cours d’eau retrou­vent leur pureté.
102. Priv­ilégi­er les cul­tures de qual­ité sur les cul­tures inten­sives de façon à lim­iter les besoins en eau et l’u­til­i­sa­tion des nitrates.
103. Dévelop­per le tri sélec­tif des ordures et le recy­clage des déchets afin de lim­iter les pol­lu­tions et les gaspillages de matières pre­mières.
104. Priv­ilégi­er la trans­for­ma­tion des déchets par pyrol­yse ou ther­mol­yse afin de réduire le recours à l’inc­inéra­tion beau­coup plus pol­lu­ante.
105. Œuvr­er à la baisse des nui­sances sonores, notam­ment pour les machines indus­trielles et les véhicules de trans­port, par des règle­ments et des inci­ta­tions financières.Multiplier les pro­tec­tions phoniques le long des voies routières ou ferrées.

Sauvegarder le patrimoine naturel

106. Recon­stru­ire les paysages tra­di­tion­nels par la recon­sti­tu­tion chaque fois que pos­si­ble des haies, rideaux d’ar­bres et mares.
107. Embel­lir les paysages naturels en réha­bil­i­tant les zones de frich­es indus­trielles, de tourisme de masse ou d’ac­tiv­ités com­mer­ciales.
108. Enfouir les cables Tele­com et EDF (basse et moyenne ten­sion) afin d’embellir le paysage et d’as­sur­er une meilleure sécu­rité des réseaux.
109. Aider les activ­ités agro-pas­torales qui par­ticipent à l’en­tre­tien du paysage.
110. Dévelop­per la poli­tique des parcs naturels indis­pens­ables à l’équili­bre de notre ter­ri­toire.
111. Lut­ter con­tre les inon­da­tions en lim­i­tant l’im­per­méa­bil­i­sa­tion des sols, le déboise­ment, la jachère et en con­stru­isant les ouvrages hydrauliques néces­saires.
112. Com­bat­tre les incendies de forêt par une sur­veil­lance accrue du parc foresti­er et en ren­forçant les moyens alloués aux pro­fes­sion­nels du feu.

Valoriser les territoires côtiers, forestiers et montagnards

113. Éten­dre les mas­sifs forestiers en encour­ageant les plan­ta­tions ou replan­ta­tions en essences indigènes adap­tées à nos ter­roirs.
114. Mieux gér­er les forêts notam­ment par le ren­force­ment de l’Of­fice nation­al des forêts, la créa­tion d’un Fonds foresti­er nation­al et une meilleure coor­di­na­tion entre pro­prié­taires privés et admin­is­tra­tion.
115. Encour­ager la fil­ière bois en favorisant l’u­til­i­sa­tion du bois, du papi­er et du car­ton, notam­ment dans les embal­lages et la con­struc­tion.
116. Ren­forcer la pro­tec­tion du lit­toral con­tre les débor­de­ments immo­biliers en éten­dant les zones pro­tégées et en aug­men­tant les acqui­si­tions de ter­rain par le Con­ser­va­toire du lit­toral.
117. Pro­téger les côtes des pol­lu­tions marines en ren­forçant la régle­men­ta­tion sur la nav­i­ga­tion côtière, en dévelop­pant les moyens de con­trôle et en dotant notre pays de puis­sants moyens de préven­tion et de net­toy­age.
118. Désen­claver les pays de mon­tagne dans le respect de l’en­vi­ron­nement afin d’y main­tenir activ­ités et pop­u­la­tion.
119. Soutenir l’a­gri­cul­ture de mon­tagne indis­pens­able à la péren­nité de l’é­conomie locale et au main­tien des équili­bres écologiques.

Embellir nos villes et nos villages

120. Veiller à l’équili­bre du ter­ri­toire en lut­tant con­tre la déser­ti­fi­ca­tion rurale.
121. Favoris­er les villes moyennes, plus adap­tées que les mégapoles au développe­ment d’une vraie qual­ité de vie.
122. Empêch­er l’ex­ten­sion anar­chique des con­struc­tions qui « mitent » et détru­isent la qual­ité des paysages.
123. Réha­biliter les zones urbaines sin­istrées grâce à une action de recon­quête met­tant en jeu les poli­tiques d’im­mi­gra­tion, de sécu­rité et d’ur­ban­isme.
124. Assur­er le bon entre­tien du pat­ri­moine bâti, essen­tiel à l’har­monie des villes et des vil­lages.
125. Encour­ager une archi­tec­ture douce et enrac­inée par l’adop­tion de chartes d’ur­ban­isme priv­ilé­giant les dimen­sions, les formes et les matéri­aux en har­monie avec l’en­vi­ron­nement.
126. Embel­lir les entrées de ville en régle­men­tant en qual­ité et en quan­tité les con­struc­tions de grandes sur­faces ain­si que l’im­plan­ta­tion des pan­neaux pub­lic­i­taires.
127. Dévelop­per les jardins et parcs publics dans les aggloméra­tions pour offrir à toutes les villes de véri­ta­bles « poumons verts ».

Protéger le monde vivant

128. Éviter les expéri­ences sur les ani­maux en imposant chaque fois que cela est pos­si­ble des méth­odes de sub­sti­tu­tion.
129. Mieux sec­ourir les ani­maux domes­tiques aban­don­nés en réno­vant ou en créant des refuges cor­recte­ment amé­nagés.
130. Ren­forcer la répres­sion con­tre les tor­tion­naires d’an­i­maux qui con­tre­vi­en­nent à nos règles éthiques.
131. Impos­er des con­di­tions d’a­battage décentes con­formes aux normes d’hy­giène et aux valeurs de notre civil­i­sa­tion occi­den­tale.
132. Mieux pro­téger les espèces sauvages qui font la richesse de notre faune et par­ticipent à l’équili­bre écologique.

Immigration (n° 133 à 172)

Arrêter toute nouvelle immigration

133. Arrêter toute nou­velle immi­gra­tion en déc­re­tant un mora­toire sur l’im­mi­gra­tion pour pou­voir résoudre le prob­lème déjà exis­tant.
134. Rétablir les fron­tières et ren­forcer les con­trôles de façon à empêch­er l’en­trée des immi­grés clan­des­tins.
135. Créer un corps spé­cial­isé dans la sur­veil­lance des fron­tières et le con­trôle de l’im­mi­gra­tion.
136. Met­tre un terme au regroupe­ment famil­ial en France et en invers­er le sens en direc­tion des pays d’o­rig­ine.
137. Lim­iter stricte­ment la délivrance des visas pour empêch­er l’im­mi­gra­tion clan­des­tine sous forme de faux tourisme en recourant, si besoin est, au verse­ment d’une cau­tion perçue à l’en­trée en France et resti­tuée à la sor­tie.
138. Redonner son sens au droit d’asile en le réser­vant stricte­ment aux per­son­nes per­sé­cutées du fait de leur engage­ment poli­tique.
139. Assor­tir les inscrip­tions uni­ver­si­taires d’un engage­ment de retour au pays pour tout ressor­tis­sant des pays d’émi­gra­tion souhai­tant pour­suiv­re des études en France.

Supprimer les incitations à l’immigration

140. Réserv­er les allo­ca­tions famil­iales aux familles français­es et européennes afin de soutenir la natal­ité insuff­isante des Français et des Européens.
141. Ne pas vers­er toutes les aides sociales aux étrangers non européens car l’É­tat est respon­s­able de ses pro­pres citoyens et non de la planète entière.
142. Assur­er aux Français et aux Européens la pri­or­ité d’ac­cès aux loge­ments soci­aux qui, du fait des critères de sélec­tion, sont actuelle­ment attribués majori­taire­ment aux étrangers.
143. Instau­r­er la préférence nationale et européenne à l’embauche car, à com­pé­tence égale, il est juste que les Français et les Européens soient pri­or­i­taires dans leur pro­pre pays.
144. Réprimer le tra­vail clan­des­tin en sanc­tion­nant très lour­de­ment les entre­pris­es qui recourent à cette main-d’œu­vre illégale.

Défendre notre identité

145. Réformer le code de la nation­al­ité pour le refonder sur le principe de la fil­i­a­tion con­for­mé­ment au principe « être français cela s’hérite ou se mérite ».
146. Abroger le droit du sol qui con­duit à offrir automa­tique­ment la nation­al­ité française à toute per­son­ne née sur le sol nation­al.
147. Établir la nat­u­ral­i­sa­tion comme seule procé­dure d’ac­qui­si­tion de la nation­al­ité française et soumet­tre celle-ci à des critères stricts d’as­sim­i­la­tion.
148. Instau­r­er la presta­tion de ser­ment pour les nat­u­ral­isés afin de s’as­sur­er de leur sen­ti­ment patri­o­tique et de con­fér­er une cer­taine solen­nité à leur entrée dans la com­mu­nauté nationale.
149. Ren­dre impos­si­ble la dou­ble nation­al­ité car, comme tout amour, celui de la patrie est exclusif.
150. Met­tre fin aux mariages de con­ve­nance en éten­dant les pou­voirs d’in­ves­ti­ga­tion du maire et en rép­ri­mant cette pra­tique avec une plus grande sévérité.

Refuser l’islamisation de la France

151. Refuser le proces­sus d’is­lami­sa­tion de notre société, engagé par cer­tains islamistes qui cherchent à adapter la société française au Coran.
152. Faire respecter le principe de laïc­ité dans tous les ser­vices publics.
153. Refuser la con­struc­tion de mosquées mon­u­men­tales dont l’ar­chi­tec­ture est en rup­ture avec celle de notre civil­i­sa­tion.
154. Inter­dire le port du tchador à l’é­cole publique et tous les signes religieux osten­ta­toires con­for­mé­ment au principe répub­li­cain de laïc­ité.
155. Ignor­er les inter­dits ali­men­taires dans les can­tines car ce sont les étrangers qui doivent s’adapter aux tra­di­tions français­es et non l’in­verse.
156. Main­tenir le car­ac­tère européen et chré­tien de notre civil­i­sa­tion. On ne peut pas met­tre sur le même plan le chris­tian­isme qui a façon­né notre pays depuis quinze siè­cles et l’is­lam qui est présent sur notre sol depuis quelques décennies.

Organiser le retour des immigrés indésirables

157. Sup­primer les presta­tions d’as­sis­tance finan­cière aux clan­des­tins comme l’Aide médi­cale d’E­tat.
158. Se dot­er des moyens légaux et logis­tiques pour per­me­t­tre l’ex­pul­sion effec­tive de tous les clan­des­tins.
159. Procéder à l’ex­pul­sion immé­di­ate des clan­des­tins pour éviter que des sit­u­a­tions de fait ne se créent qui provo­quent ensuite des drames humains.
160. Ban­nir les délin­quants et crim­inels étrangers à l’ex­pi­ra­tion de leur peine.
161. Appli­quer la loi per­me­t­tant de déchoir de leur nation­al­ité les Français de fraîche date qui ont com­mis des crimes ou des dél­its.
162. Organ­is­er le rap­a­triement des chômeurs étrangers en fin de droit ain­si que celui des étrangers sans ressources légales.
163. Vers­er les retraites dues aux étrangers dans leur pays d’o­rig­ine afin de faciliter leur retour chez eux.

Assimiler les immigrés francophiles

164. Rem­plac­er la carte de séjour de dix ans par une carte de deux ans non automa­tique­ment renou­ve­lable.
165. Ne pas renou­vel­er la carte de séjour des immi­grés qui ne respectent pas nos règles et nos cou­tumes.
166. Accepter de pro­roger la carte de séjour des immi­grés utiles à notre pays qui respectent ses lois, ses cou­tumes et ses habi­tants.
167. Aider à l’as­sim­i­la­tion des immi­grés qui ont été accep­tés comme Français et qui jouent le jeu de la France.

Codévelopper les pays d’émigration

168. Réclamer une maîtrise inter­na­tionale des mou­ve­ments de pop­u­la­tion qui désta­bilisent l’ensem­ble de la planète et devraient donc être com­bat­tus à l’échelle mon­di­ale.
169. Sign­er des con­ven­tions bilatérales de retour avec les pays d’émi­gra­tion pour gér­er avec eux le retour sur leur sol de leurs ressor­tis­sants.
170. Aider les pau­vres du tiers monde chez eux par une poli­tique de codéveloppe­ment généreuse.
171. Favoris­er la réin­stal­la­tion des immi­grés dans leur pays d’o­rig­ine en val­orisant chez eux leur savoir-faire pro­fes­sion­nel acquis en France.
172. Ne pas appli­quer cette poli­tique d’im­mi­gra­tion aux Européens, mais unique­ment aux ressor­tis­sants des pays du tiers monde dont l’émi­gra­tion mas­sive représente un véri­ta­ble dan­ger pour notre pays.

Diplomatie (n° 173 à 194)

Pour la grandeur de la France

173. Défendre les intérêts de la France au lieu de favoris­er, comme c’est le cas actuelle­ment, les menées mon­di­al­istes.
174. Assur­er l’indépen­dance de notre pays pour per­me­t­tre à notre peu­ple de con­serv­er son libre arbi­tre et la maîtrise de son des­tin.
175. Accroître la puis­sance de la nation, laque­lle con­stitue dans un monde inter­dépen­dant le seul moyen pour un pays de préserv­er sa lib­erté et d’as­sur­er sa sécu­rité.
176. Faire de la France le porte-dra­peau de la cause des peu­ples en organ­isant une con­tre-offen­sive inter­na­tionale face aux entre­pris­es mon­di­al­istes.
177. Pro­mou­voir un nou­veau con­cert des nations pour oppos­er au nou­v­el ordre mon­di­al une autre organ­i­sa­tion du monde fondée sur l’i­den­tité des peu­ples, la sou­veraineté des pays et le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des États.
178. Œuvr­er à la régu­la­tion des échanges com­mer­ci­aux, moné­taires et migra­toires de façon à maîtris­er la mon­di­al­i­sa­tion et à éviter la désta­bil­i­sa­tion de tous les pays.

Pour l’Europe face aux États-Unis

179. Con­tester le principe de la « com­mu­nauté inter­na­tionale » qui n’a pas d’ex­is­tence réelle et qui sert à véhiculer sur la scène diplo­ma­tique les pon­cifs de la pen­sée unique.
180. Émanciper la France et l’Eu­rope de la tutelle améri­caine qui soumet notre pays à une autorité étrangère et le con­duit trop sou­vent à agir con­tre ses pro­pres intérêts.
181. Faire sor­tir la France de l’Otan qui, depuis la dis­pari­tion de l’URSS, ne sert plus qu’à soumet­tre les pays européens à la dom­i­na­tion des États-Unis.
182. Con­stru­ire l’Eu­rope des nations pour assur­er, dans le respect de leur sou­veraineté, une coopéra­tion entre les Etats capa­ble de ren­dre aux peu­ples d’Eu­rope leur puis­sance collective.

Pour la coopération avec le tiers-monde

183. Dévelop­per une poli­tique de codéveloppe­ment, c’est-à-dire une coopéra­tion réciproque avec le tiers monde en appor­tant une aide aux États qui acceptent en retour d’œu­vr­er à l’in­ver­sion des flux migra­toires.
184. Apporter assis­tance aux peu­ples amis de la France et cess­er de coopér­er avec les pays hos­tiles car notre nation n’a pas à soutenir ceux qui refusent de l’aider.
185. Financer des pro­grammes de coopéra­tion adap­tés au retour chez eux des immi­grés visant notam­ment à implanter dans leur pays d’o­rig­ine la main-d’œu­vre étrangère for­mée en France.
186. Œuvr­er à un nou­veau mod­èle de développe­ment du tiers monde qui respecte l’i­den­tité et les tra­di­tions des pays con­cernés.
187. Assur­er une présence française en Afrique noire pour éviter des cat­a­stro­phes comme celles qu’ont con­nues le Rwan­da ou la Somalie.

Pour l’influence française dans le monde

188. Dévelop­per l’ami­tié de la France avec les peu­ples de l’Est européen afin de rééquili­br­er le vieux con­ti­nent au béné­fice de notre pays.
189. Jeter les bases d’une nou­velle poli­tique fran­co-arabe fondée sur une com­mune volon­té d’as­sur­er de nou­veaux équili­bres mon­di­aux.
190. Organ­is­er la coopéra­tion fran­co-africaine sur la base d’un respect mutuel et d’une aide réciproque.
191. Créer dans le monde un réseau d’al­liances avec les nations attachées à leur iden­tité pour œuvr­er à l’éd­i­fi­ca­tion d’une nou­velle con­cep­tion des rela­tions inter­na­tionales, respectueuse de la diver­sité du monde.

Europe (n° 195 à 218)

Une nouvelle Europe

195. Remet­tre en cause l’Eu­rope de Brux­elles qui détru­it les nations, les soumet à la mon­di­al­i­sa­tion et à la bureau­cratie, veut éten­dre l’U­nion jusqu’à l’I­rak et l’I­ran et ne défend pas ses intérêts face aux États-Unis.
196. Con­cevoir une nou­velle Europe qui restituerait aux États mem­bres leur sou­veraineté pour ce qui est de la vie quo­ti­di­enne des citoyens et qui se con­cen­tr­erait sur tout ce qui peut assur­er la puis­sance col­lec­tive de l’Eu­rope.
197. Fix­er à cette nou­velle Europe l’ob­jec­tif de con­stituer, à l’heure du choc des civil­i­sa­tions, dans le monde mul­ti­po­laire qui est le nôtre, un pôle de puis­sance capa­ble d’as­sur­er son indépen­dance, de défendre son iden­tité et de pro­mou­voir ses intérêts.
198. Affirmer l’i­den­tité européenne de l’U­nion en la fon­dant sur la com­mune civil­i­sa­tion que parta­gent tous les pays européens tant par l’his­toire, la géo­gra­phie, le peu­ple­ment que la cul­ture et la reli­gion.
199. Per­me­t­tre à l’Eu­rope de jouer un rôle d’équili­bre, de jus­tice et de paix pour les peu­ples du monde.

Une libre coopération

200. Fonder l’Eu­rope sur la libre coopéra­tion entre États sou­verains et non, comme c’est le cas actuelle­ment, sur l’idée d’une inté­gra­tion qui dis­sout nos peu­ples et nos nations.
201. Axer les com­pé­tences de l’Eu­rope sur la prospérité économique, la sécu­rité mil­i­taire et l’ex­cel­lence sci­en­tifique et cul­turelle pour ren­dre col­lec­tive­ment aux pays européens leur pre­mière place dans le monde.
202. Organ­is­er une Europe à la carte per­me­t­tant à chaque nation de choisir libre­ment les domaines dans lesquels elle souhaite coopér­er.
203. Instau­r­er des pactes européens de coopéra­tion sec­to­rielle définis­sant les modal­ités de la coopéra­tion entre États, par exem­ple dans les secteurs économique, mil­i­taire, cul­turel, douanier, moné­taire ou agri­cole.
204. Alléger les insti­tu­tions de l’U­nion en sup­p­ri­mant tout ce qui n’est pas cen­tré sur les objec­tifs de puis­sance et d’indépen­dance et sub­stituer aux struc­tures d’in­té­gra­tion des insti­tu­tions de coopéra­tion interétatiques.

Une Europe européenne

205. Arrêter les fron­tières ultimes de l’U­nion européenne : au nord, l’océan Arc­tique, à l’ouest l’océan Atlan­tique, au sud la mer Méditer­ranée et, à l’est, une ligne par­tant de la Bul­gar­ie pour rejoin­dre la Fin­lande et exclu­ant l’Ukraine et la Biélorussie.
206. Ren­forcer les fron­tières entre l’Eu­rope et le reste du monde afin que les peu­ples européens con­ser­vent la maîtrise des hommes et des pro­duits qui pénètrent sur leur ter­ri­toire ou à défaut rétablir les fron­tières entre les États mem­bres en dénonçant les accords de Schen­gen.
207. Faire val­oir le principe de la préférence européenne pour les pro­duits comme pour les per­son­nes car il est nor­mal que les Européens béné­fi­cient en Europe de droits spécifiques.

Une Europe puissante

208. Établir des éclus­es douanières aux fron­tières de l’Eu­rope afin de pro­téger le marché européen de la con­cur­rence sauvage pra­tiquée par des pays qui ne respectent pas les mêmes normes sociales ou écologiques que l’Eu­rope.
209. Met­tre en œuvre une grande stratégie indus­trielle à l’échelle de l’Eu­rope de façon à con­stituer dans chaque secteur un grand groupe capa­ble de devenir le numéro un mon­di­al et de pro­mou­voir ain­si les intérêts européens dans le monde.
210. Faire de l’eu­ro une mon­naie d’échange et de réserve qui per­me­tte de ven­dre nos expor­ta­tions et de pay­er nos impor­ta­tions en euros de façon à pro­téger les économies européennes des fluc­tu­a­tions moné­taires inter­na­tionales. L’eu­ro doit servir l’Eu­rope comme le dol­lar sert les États-Unis.
211. Faire de la recherche sci­en­tifique une pri­or­ité de l’U­nion pour que l’Eu­rope rede­vi­enne le pre­mier pôle de décou­verte, d’in­ven­tion et d’in­no­va­tion dans le monde.

Une Europe indépendante

212. Libér­er l’Eu­rope de la tutelle poli­tique des États-Unis et sor­tir à cette fin de l’Otan qui n’a plus aucune jus­ti­fi­ca­tion mil­i­taire.
213. Créer une Alliance mil­i­taire européenne, sorte d’Otan stricte­ment européen, assur­ant la coor­di­na­tion des armées nationales et des­tinée à con­stituer à terme une force armée équiv­a­lente à celle des États-Unis. 214. Organ­is­er la coopéra­tion des armées nationales, en met­tant en com­mun la fab­ri­ca­tion des arme­ments, en stan­dard­is­ant les équipements et en assur­ant des com­man­de­ments et procé­dures communs.

La France moteur de l’Europe puissance

215. Faire de la France le pro­mo­teur d’une nou­velle Europe puis­sante et indépen­dante.
216. S’op­pos­er aux pra­tiques brux­el­lois­es les plus en con­tra­dic­tion avec le pro­jet d’une Europe puis­sance.
217. Mul­ti­pli­er les ini­tia­tives de coopéra­tion con­tour­nant le pou­voir brux­el­lois et dévelop­pant des pro­jets pro­pres à assur­er la puis­sance et l’indépendance col­lec­tive de l’Eu­rope.
218. Créer autour de la France et, si pos­si­ble de l’Alle­magne, un noy­au dur de nations sol­idaires capa­bles d’en­traîn­er l’U­nion dans la voie d’une Europe européenne, indépen­dante et puissante.

Défense (n° 219 à 241)

La prise en compte des menaces

219. Pren­dre en compte les men­aces poten­tielles, notam­ment en prove­nance du Sud.
220. Se pré­mu­nir con­tre les men­aces intérieures liées aux pop­u­la­tions étrangères instal­lées sur notre sol.
221. Se pro­téger de la volon­té hégé­monique des Améri­cains en se libérant de la tutelle des États-Unis.
222. Sor­tir de l’Otan afin que nos forces armées ne soient plus engagées qu’au ser­vice exclusif des intérêts de la France ou de l’Eu­rope.
223. Créer une Alliance mil­i­taire européenne pour con­stituer par la coopéra­tion entre les armées nationales une force mil­i­taire de pre­mier plan qui puisse à terme devenir l’équiv­a­lent de l’ar­mée américaine.

La force d’intervention

224. Con­stituer une force armée d’in­ter­ven­tion poly­va­lente puis­sa­ment équipée en héli­cop­tères, mis­siles et blind­és, et capa­ble d’in­ter­venir rapi­de­ment et effi­cace­ment pour pro­téger les intérêts français partout dans le monde.
225. Ren­forcer l’ar­mée de l’air en la dotant des appareils indis­pens­ables à toute opéra­tion mil­i­taire d’en­ver­gure.
226. Équiper les armées des moyens aériens et mar­itimes de trans­port mod­ernes à grande capac­ité et long ray­on d’ac­tion de façon à ne plus voir notre capac­ité de pro­jec­tion extérieure dépen­dre des États-Unis.
227. Dot­er la marine des deux porte-avions néces­saires à la pro­tec­tion de nos intérêts partout où ils peu­vent être men­acés.
228. Dévelop­per des armes à neu­tron minia­tur­isées pour pou­voir le cas échéant com­penser par la puis­sance l’in­féri­or­ité numérique de nos armées.

La protection du territoire

229. Met­tre à niveau les forces nucléaires stratégiques de dis­sua­sion qui restent le meilleur garant de notre sécu­rité et de notre statut de puis­sance mon­di­ale.
230. Édi­fi­er les réseaux de satel­lites néces­saires à la défense de la France par une coopéra­tion européenne appro­priée.
231. Con­stru­ire à l’échelle de l’Eu­rope une défense anti-mis­siles d’au­tant plus indis­pens­able à la pro­tec­tion de notre ter­ri­toire qu’au­cun traité inter­na­tion­al n’a pu empêch­er la dis­sémi­na­tion nucléaire.
232. Instituer une garde nationale for­mée de volon­taires et de réservistes afin d’as­sur­er la sécu­rité de la pop­u­la­tion et du ter­ri­toire français.
233. Créer un corps de défense des fron­tières et de con­trôle des pop­u­la­tions étrangères pour faire face aux dan­gers liés au phénomène migratoire.

Le soutien aux armées

234. Rat­trap­er le retard pris dans l’équipement des armées, notam­ment par rap­port aux dernières lois de pro­gram­ma­tion mil­i­taire qui avaient pour­tant défi­ni des pro­grammes min­i­mums.
235. Aug­menter le bud­get de la Défense jusqu’à 3% du PIB afin de dot­er la France d’une armée crédi­ble indis­pens­able pour assur­er son indépen­dance et lui per­me­t­tre d’être respec­tée dans le monde.
236. Restruc­tur­er les entre­pris­es nationales d’arme­ment en liai­son avec nos parte­naires européens, afin de garan­tir l’indépen­dance col­lec­tive de notre sys­tème de défense et notre maîtrise des tech­nolo­gies mil­i­taires de pointe.
237. Ren­forcer les ser­vices de ren­seigne­ments et les dot­er des moyens de haute tech­nolo­gie com­pa­ra­bles aux sys­tèmes anglo-sax­ons.
238. Dévelop­per l’e­sprit de défense notam­ment en faisant à l’é­cole la pro­mo­tion des valeurs de patri­o­tisme, de courage et de ser­vice.
239. Don­ner à l’ar­mée la con­sid­éra­tion qui lui est due au regard de l’émi­nente mis­sion de pro­tec­tion qui est la sienne.
240. Val­oris­er le statut des mil­i­taires de car­rière afin d’amélior­er leurs con­di­tions matérielles et de leur ren­dre le pres­tige auquel ils ont droit.
241. Hon­or­er les anciens com­bat­tants en rai­son des sac­ri­fices qu’ils ont con­sen­tis pour la nation et leur accorder un sur­croît de considération.

Sécurité (n° 242 à 272)

Permettre le retour à l’ordre

242. Enseign­er la morale tra­di­tion­nelle dans les écoles pour incul­quer aux enfants les règles élé­men­taires de la vie en société.
243. Encour­ager les familles dans leur rôle édu­catif afin de lim­iter le développe­ment de la délin­quance juvénile, source de la grande délin­quance et de la crim­i­nal­ité.
244. Ban­nir les délin­quants et crim­inels étrangers et leur inter­dire défini­tive­ment l’ac­cès au ter­ri­toire nation­al pour éviter toute récidive.
245. Expulser les immi­grés clan­des­tins qui, de par leur statut d’il­lé­gaux, sont plus que d’autres portés à la délin­quance.
246. Maitris­er les flux migra­toires, car l’ar­rivée mas­sive de pop­u­la­tions dérac­inées et incon­trolées con­stitue une cause majeure de l’in­sécu­rité.
247. Déchoir de leur nation­al­ité française les délin­quants l’ayant récem­ment acquise et qui ont démon­tré par leur com­porte­ment qu’ils ne la méri­taient pas.
248. Refuser aux délin­quants étrangers tout accès à la nation­al­ité française car notre pays n’a pas à octroy­er sa citoyen­neté à des fau­teurs de trou­bles, a for­tiori à des crim­inels.
249. Réha­biliter la notion de légitime défense pour per­me­t­tre aux hon­nêtes citoyens de résis­ter à leurs agresseurs.
250. Assou­plir les règles d’ac­qui­si­tion et de déten­tion des armes faute de quoi les délin­quants et les crim­inels sont les seuls à en posséder.

Renforcer la police

251. Aug­menter les effec­tifs de policiers de façon à assur­er avec effi­cac­ité la dis­sua­sion et la répres­sion des délin­quants.
252. Dévelop­per les moyens de la police afin qu’elle puisse jouer son rôle dans les meilleures con­di­tions.
253. Amélior­er la for­ma­tion des policiers pour faire de la police un véri­ta­ble corps d’élite effi­cace et respec­té.
254. Val­oris­er la fonc­tion de polici­er par une recon­nais­sance matérielle et morale à la hau­teur de l’im­por­tance et de la dif­fi­culté de sa mis­sion.
255. Assur­er les forces de l’or­dre du sou­tien de la nation, du gou­verne­ment et de la hiérar­chie dans l’ex­er­ci­ce de leur mis­sion au ser­vice du bien com­mun.
256. Décharg­er la police des tâch­es admin­is­tra­tives de façon à assur­er une présence accrue des agents sur le ter­rain.
257. Revoir la lég­is­la­tion afin de faciliter la tâche de la police dans ses enquêtes, ses inter­ven­tions ou ses con­trôles.
258. Ren­forcer les com­pé­tences des polices munic­i­pales pour leur per­me­t­tre d’a­gir effi­cace­ment dans la lutte con­tre l’insécurité.

Pratiquer la tolérance zéro

259. Punir tous les méfaits, même mineurs, comme les insultes, les graf­fi­ti et le van­dal­isme, dél­its qui con­stituent sou­vent les pre­miers pas sur le chemin de la grande délin­quance.
260. Sanc­tion­ner lour­de­ment les délin­quants mul­ti­ré­cidi­vistes qui, dans chaque quarti­er, sont respon­s­ables de la majorités des dél­its et qui doivent donc être durable­ment écartés de la vie sociale.
261. Retir­er les allo­ca­tions famil­iales aux par­ents de mineurs délin­quants de façon à respon­s­abilis­er les familles quant à la con­duite de leurs enfants.
262. Infliger aux mineurs délin­quants des peines au sein d’étab­lisse­ments spé­cial­isés où ils puis­sent retrou­ver le sens des valeurs.
263. Impos­er l’or­dre et la dis­ci­pline dans les étab­lisse­ments sco­laires en rétab­lis­sant les sanc­tions et en écar­tant tous les élèves délin­quants.
264. Regrouper les élèves per­tur­ba­teurs dans des écoles spé­cial­isées pro­pres à leur dis­penser une instruc­tion adap­tée.
265. Ren­forcer les moyens de la sécu­rité dans les trains et les auto­bus afin de ren­dre aux Français une véri­ta­ble lib­erté de circulation.

Combattre le crime

266. Soumet­tre à la loi les zones de non-droit car il est intolérable que l’É­tat aban­donne des pop­u­la­tions entières à la loi des gangs.
267. Ren­forcer et réor­gan­is­er les ser­vices de l’E­tat afin de men­er effi­cace­ment la guerre con­tre le ter­ror­isme.
268. Inten­si­fi­er la lutte con­tre le traf­ic de drogue qui entraîne des dizaines de mil­liers de per­son­nes dans la spi­rale de la déchéance.
269. Ren­forcer la répres­sion de la pédophilie en aug­men­tant con­sid­érable­ment les moyens policiers affec­tés à ce type de criminalité.

Assurer la protection civile

270. Créer un véri­ta­ble corps de sécu­rité civile doté de per­son­nels nom­breux, équipés, encadrés, for­més et iden­ti­fiés, capa­bles de faire face à toutes les cat­a­stro­phes naturelles ou acci­den­telles.
271. Accorder aux pom­piers le statut qu’ils méri­tent sur le plan matériel et moral en recon­nais­sance des tâch­es excep­tion­nelles qu’ils accom­plis­sent au ser­vice des Français.
272. Met­tre en place les instal­la­tions et les plans d’ac­tion néces­saires pour pro­téger la pop­u­la­tion face aux dan­gers mil­i­taires, écologiques et naturels.

Justice (n° 273 à 298)

Rendre sa légitimité à la justice

273. Dot­er les tri­bunaux des moyens néces­saires pour per­me­t­tre aux juges d’ac­com­plir leur mis­sion dans les meilleures con­di­tions.
274. Aug­menter les effec­tifs de la mag­i­s­tra­ture de façon à résor­ber l’en­gorge­ment des cours de jus­tice et à réduire les délais de juge­ment.
275. Réduire les débouchés de l’é­cole de la mag­i­s­tra­ture et ouvrir des postes de mag­is­trat à des fonc­tion­naires ou à des pro­fes­sion­nels du droit en cours de car­rière.
276. Met­tre en place un sys­tème de respon­s­abil­i­sa­tion des juges qui per­me­tte de les met­tre en cause lorsqu’ils com­met­tent une erreur grave entraî­nant un préju­dice à des per­son­nes.
277. Sub­or­don­ner les pro­cureurs de la République au pou­voir exé­cu­tif car c’est le gou­verne­ment, respon­s­able devant la nation, qui doit rester en charge de la poli­tique pénale.
278. Impos­er aux mag­is­trats une oblig­a­tion de réserve vis à vis de la presse car la jus­tice doit être ren­due sere­ine­ment dans les tri­bunaux et non dans les colonnes des jour­naux.
279. Pro­scrire la syn­di­cal­i­sa­tion de la mag­i­s­tra­ture qui est incom­pat­i­ble avec la néces­saire indépen­dance des juges.
280. Empêch­er toute dérive vers un gou­verne­ment des juges car les mag­is­trats ne doivent pas devenir des arbi­tres uni­versels tran­chant de tout à la place des autorités légitimes.
281. Plac­er la jurispru­dence sous la sur­veil­lance du pou­voir lég­is­latif en faisant vot­er des lois pro­pres à recen­tr­er les déci­sions de jus­tice con­for­mé­ment à la volon­té du peuple.

Organiser la répression des criminels

282. Assur­er la néces­saire répres­sion des crimes et dél­its qui a été pro­gres­sive­ment aban­don­née au prof­it de la seule préven­tion.
283. Appli­quer le principe pénal de la dis­sua­sion pour obtenir une diminu­tion de la délin­quance et de la crim­i­nal­ité.
284. Garan­tir la cer­ti­tude de la sanc­tion pour sus­citer la peur chez les délin­quants et les crim­inels en puis­sance et les dis­suad­er ain­si de com­met­tre un méfait.
285. Adopter une échelle des peines plus répres­sive pro­pre à ren­forcer l’ef­fet dis­suasif des sanc­tions sur les délin­quants et crim­inels poten­tiels.
286. Soumet­tre à référen­dum le rétab­lisse­ment de la peine de mort afin de laiss­er le peu­ple seul juge de l’in­stau­ra­tion de cette peine conçue comme clef de voûte du sys­tème pénal.
287. Resser­rer la marge d’ap­pré­ci­a­tion des juges dans la fix­a­tion des peines afin d’éviter une trop grande dis­par­ité des sanc­tions selon les mag­is­trats et les tri­bunaux.
288. Réduire les délais de jus­tice car l’ef­fi­cac­ité dis­sua­sive des peines dépend de la rapid­ité avec laque­lle les juge­ments suiv­ent l’exé­cu­tion du for­fait.
289. Sim­pli­fi­er la procé­dure pénale car, aujourd« hui trop com­plexe, elle pénalise les hon­nêtes gens et favorise les aigre­fins qui ont les moyens d’u­tilis­er à leur prof­it les arcanes du sys­tème.
290. Créer, à prox­im­ité des zones sen­si­bles, de nou­velles cours cor­rec­tion­nelles com­posées de mag­is­trats pro­fes­sion­nels ayant l’ex­péri­ence du ter­rain (anciens policiers, gen­darmes ou cadres de sécu­rité).
291. Priv­ilégi­er la répres­sion de la petite et moyenne délin­quance, la plus trau­ma­ti­sante pour la majorité des Français et pour­tant aujour­d’hui large­ment impunie.
292. Lim­iter les réduc­tions de peine qui déval­orisent les déci­sions de jus­tice et en amoin­dris­sent l’efficacité.

Assurer l’exécution des peines

293. Val­oris­er le statut des sur­veil­lants de prison qui effectuent une tâche essen­tielle et déli­cate au ser­vice de la com­mu­nauté nationale.
294. Mieux sépar­er les dif­férentes caté­gories de détenus et notam­ment les crim­inels, les grands délin­quants et les délin­quants mineurs pour éviter que les pris­ons ne se trans­for­ment en écoles du crime.
295. Créer des cen­tres spé­cial­isés de déten­tion pour les mineurs con­damnés afin qu’ils puis­sent purg­er leur peine dans un étab­lisse­ment adap­té.
296. Con­stru­ire de nou­velles pris­ons car le manque de place ne doit plus servir d’al­i­bi au lax­isme judi­ci­aire.
297. Organ­is­er l’in­dem­ni­sa­tion publique des vic­times car l’É­tat leur est redev­able de n’avoir pas su assur­er leur sécu­rité.
298. Per­me­t­tre aux jus­ti­cia­bles d’obtenir l’exé­cu­tion des déci­sions de jus­tice par la mise en place de mesures con­traig­nantes pour l’État.

Etat (n° 299 à 312)

Renforcer l’État souverain

299. Dégager l’É­tat du secteur économique et de la société civile dans lesquels l’ini­tia­tive privée se révèle mieux adap­tée et plus per­for­mante.
300. Cen­tr­er l’É­tat sur ses mis­sions régali­ennes que sont l’indépen­dance nationale, la sécu­rité intérieure et extérieure, la jus­tice, la pro­tec­tion des Français et la défense de notre iden­tité.
301. Accorder à l’É­tat et à ses servi­teurs autorité et pres­tige sans lesquels ils ne peu­vent exercer les mis­sions régali­ennes qui sont les leurs.
302. Garan­tir l’indépen­dance de l’ad­min­is­tra­tion vis à vis des groupes de pres­sion poli­tiques, syn­di­caux, idéologiques, philosophiques ou religieux.

Réduire le poids de l’administration

303. Sup­primer les struc­tures admin­is­tra­tives inutiles qui font dou­ble emploi ou qui assurent des tâch­es non essen­tielles, voire nuis­i­bles.
304. Réduire de 20% le nom­bre des fonc­tion­naires en ne renou­ve­lant qu’un départ à la retraite sur deux.
305. Redé­ploy­er les effec­tifs des agents publics au béné­fice des admin­is­tra­tions pri­or­i­taires.
306. Val­oris­er le statut des fonc­tion­naires qui pour­ront être d’au­tant mieux rémunérés qu’ils seront moins nom­breux.
307. Achev­er la pri­vati­sa­tion du secteur pub­lic marc­hand car l’É­tat n’a pas à pro­duire des biens ou des ser­vices sus­cep­ti­bles d’être ven­dus sur un marché.
308. Main­tenir un secteur pub­lic pour les activ­ités stratégiques où l’É­tat doit être le garant de l’in­térêt général et de l’é­gal­ité entre citoyens, comme les trans­ports, les com­mu­ni­ca­tions, l’én­ergie ou l’arme­ment.
309. Met­tre en con­cur­rence con­trôlée les entre­pris­es publiques de façon à amélior­er leur pro­duc­tiv­ité par une saine et loyale ému­la­tion avec le secteur privé.
310. Éla­bor­er des chartes d’usagers des ser­vices publics imposant une qual­ité de ser­vice aux sociétés nationales et offrant des dédom­mage­ments aux usagers quand celle-ci n’est pas respec­tée.
311. Empêch­er l’in­ter­rup­tion des ser­vices publics en régle­men­tant la grève dans ce secteur afin d’éviter toute per­tur­ba­tion pour les usagers.
312. Blo­quer la pro­liféra­tion des lois et des règle­ments en cod­i­fi­ant l’ensem­ble des textes et en lim­i­tant leur vol­ume global.

Provinces (n° 313 à 330)

Pour des collectivités enracinées

313. Refuser l’Eu­rope des régions voulue par les mon­di­al­istes pour détru­ire la nation.
314. Garan­tir l’u­nité de la nation et de la République, gage de la péren­nité de la France.
315. Con­forter le Français comme seule langue nationale et donc comme seule langue sus­cep­ti­ble d’être enseignée de façon oblig­a­toire sur le ter­ri­toire nation­al.
316. S’op­pos­er à l’au­tonomie des régions qui, en déman­te­lant le pou­voir lég­is­latif, com­pro­met­trait l’u­nité de la nation, la sou­veraineté du peu­ple et l’in­di­vis­i­bil­ité de la République.
317. Dévelop­per la décen­tral­i­sa­tion qui, dans le cadre de la nation et dans le respect de son unité, per­met de rap­procher les déci­sions des citoyens.
318. For­ti­fi­er les iden­tités provin­ciales qui con­tribuent à la richesse de notre pays.
319. Raviv­er nos tra­di­tions en encour­ageant les cou­tumes et par­tic­u­lar­ités dans les pays ou les ter­roirs.
320. Val­oris­er les langues régionales por­teuses de la diver­sité de l’i­den­tité nationale.

Pour des collectivités décentralisées

321. Main­tenir les com­munes qui sont enrac­inées dans l’his­toire et sont le mieux placées pour assur­er les ser­vices de prox­im­ité.
322. Créer des pays se sub­sti­tu­ant dans les zones rurales aux struc­tures de coopéra­tion inter­com­mu­nale de nature tech­nocra­tique et anti­dé­moc­ra­tique.
323. Créer des villes en regroupant les com­munes d’une même aggloméra­tion pour rem­plac­er toutes les struc­tures actuelles de coopéra­tion inter­com­mu­nale.
324. Sup­primer les départe­ments et les régions dont la coex­is­tence alour­dit les struc­tures ter­ri­to­ri­ales et dont les fron­tières ne cor­re­spon­dent pas aux réal­ités his­toriques ou économiques de notre pays.
325. Instituer une quar­an­taine de provinces cor­re­spon­dant le plus pos­si­ble aux héritages his­toriques et aux sen­ti­ments d’ap­par­te­nance ressen­tis par nos com­pa­tri­otes.
326. Pour­voir les pays, les villes et les provinces d’un statut de col­lec­tiv­ité ter­ri­to­ri­ale de plein exer­ci­ce avec une assem­blée et un exé­cu­tif élus au suf­frage uni­versel direct.
327. Rem­plac­er les actuels impôts locaux par une frac­tion de la taxe nationale assise sur tous les revenus des rési­dents selon des taux votés par les col­lec­tiv­ités con­cernées.
328. Assur­er l’au­tonomie fis­cale des col­lec­tiv­ités pour respon­s­abilis­er leurs élus et éviter les gaspillages.
329. Dot­er chaque col­lec­tiv­ité de com­pé­tences exclu­sives de telle sorte que cha­cune puisse agir sou­veraine­ment dans son domaine de respon­s­abil­ité sans dépen­dre des autres.
330. Sup­primer les finance­ments croisés entre col­lec­tiv­ités en per­me­t­tant à cha­cune d’elles de financer les pro­jets rel­e­vant de sa com­pé­tence sans avoir recours à des sub­ven­tions venues d’autres collectivités.

République (n° 331 à 366)

La liberté du peuple

331. Défendre la sou­veraineté du peu­ple, expres­sion fon­da­men­tale de la démoc­ra­tie et de la République.
332. Remet­tre en vigueur les principes de la République aujour­d’hui men­acés notam­ment par la mon­tée du proces­sus d’is­lami­sa­tion.
333. Inscrire explicite­ment le principe de la préférence nationale et européenne dans la con­sti­tu­tion afin d’asseoir sans con­teste la légitim­ité de cette notion essen­tielle à la péren­nité de la nation.
334. Garan­tir aux nationaux le mono­pole du droit de vote afin que les Français gar­dent l’en­tière maîtrise des déci­sions qui les con­cer­nent tant au niveau local que nation­al.
335. Élargir le champ d’ap­pli­ca­tion du référen­dum de façon que le peu­ple puisse se pronon­cer directe­ment sur toutes les ques­tions qui l’in­téressent, telles l’im­mi­gra­tion ou la peine de mort.
336. Instituer le référen­dum d’ini­tia­tive pop­u­laire qui per­met aux Français de provo­quer, par une péti­tion, l’or­gan­i­sa­tion d’un référen­dum sur une ques­tion de leur choix.
337. Cen­tr­er le Con­seil con­sti­tu­tion­nel sur ses mis­sions pre­mières en lui reti­rant le rôle de tri­bunal idéologique qu’il s’est octroyé par la cen­sure sys­té­ma­tique des lois votées par le Par­lement. Dans tous les cas, le dernier mot doit revenir au peu­ple ou à ses représen­tants.
338. Ren­forcer la sépa­ra­tion des pou­voirs essen­tielle à la démoc­ra­tie, en empêchant les juges de ren­dre les poli­tiques inéli­gi­bles.
339. Don­ner sa pleine sou­veraineté au Par­lement de façon que les représen­tants élus du peu­ple déti­en­nent une réelle maîtrise de la lég­is­la­tion applic­a­ble en France.
340. Instau­r­er le scrutin pro­por­tion­nel pour éviter que des caté­gories entières de la pop­u­la­tion ne soient privées de représen­ta­tion dans les assem­blées poli­tiques.
341. Rompre avec la pra­tique des com­mis­sions de « sages » issues des groupes de pres­sion et totale­ment dépourvues de légitim­ité démoc­ra­tique.
342. Rédi­ger un statut de l’élu local des­tiné à lui garan­tir les moyens et la pro­tec­tion néces­saires à l’ac­com­plisse­ment de sa tâche.

Les libertés publiques

343. Abroger les lois pré­ten­du­ment anti-dis­crim­i­na­toires qui instau­rent en fait le com­mu­nau­tarisme et brident les lib­ertés.
344. Sup­primer les pou­voirs exor­bi­tants des lob­bies anti-iden­ti­taires en leur reti­rant le droit d’ester en jus­tice et en réser­vant les crédits publics aux seules asso­ci­a­tions poli­tique­ment et idéologique­ment non engagées.
345. Favoris­er par tous les moyens le plu­ral­isme des opin­ions au sein des médias audio­vi­suels et des jour­naux de la presse écrite, afin de rompre avec la dic­tature de la pen­sée unique.
346. Éla­bor­er un code de déon­tolo­gie de la pro­fes­sion de jour­nal­iste comme il en existe pour les autres pro­fes­sions par­tic­i­pant au fonc­tion­nement des insti­tu­tions, tels les avo­cats.
347. Ren­forcer les droits des per­son­nes face au pou­voir médi­a­tique pour les pré­mu­nir con­tre les abus de la presse, de la radio et de la télévi­sion.
348. Ren­dre effec­tive la lib­erté du tra­vail en faisant respecter les lois en vigueur au béné­fice des employés non grévistes.
349. Garan­tir la lib­erté d’ac­cès aux ser­vices publics en imposant aux salariés de déclar­er à l’a­vance leur inten­tion de faire grève afin de per­me­t­tre à la direc­tion d’or­gan­is­er avec les non grévistes le ser­vice min­i­mum indispensable.

Les libertés civiles

350. Établir des chartes des lib­ertés garan­tis­sant les droits des Français dans leur vie quo­ti­di­enne.
351. Per­me­t­tre le libre choix de l’é­cole par les par­ents car l’é­d­u­ca­tion est de la respon­s­abil­ité des familles.
352. Réduire les régle­men­ta­tions qui étouf­fent les activ­ités sportives et intro­duisent les tra­casseries admin­is­tra­tives là où elles n’ont pas leur place.
353. Ren­forcer la lib­erté pour les organ­i­sa­tions de jeunesse car un con­trôle exagéré de l’É­tat en ce domaine relève d’une démarche total­i­taire.
354. Assur­er une plus grande lib­erté en matière de loisirs en garan­tis­sant notam­ment le libre accès à la nature dans le respect de celle-ci.
355. Met­tre fin au har­cèle­ment de l’É­tat con­tre les auto­mo­bilistes dès lors qu’il ne s’ag­it pas des actions – celles-là légitimes – con­tre les chauf­fards.
356. Accorder un droit d’ex­er­ci­ce aux médecines naturelles par la mise en place d’un sys­tème d’é­val­u­a­tion et de diplômes.
357. Ren­forcer le secret de la cor­re­spon­dance en éten­dant la lég­is­la­tion au développe­ment du cour­ri­er élec­tron­ique.
358. Main­tenir la lib­erté de déten­tion des armes de façon que les délin­quants et crim­inels ne soient pas les seuls à en pos­séder.
359. Libéralis­er la déten­tion d’armes de défense pour per­me­t­tre aux hon­nêtes citoyens d’as­sur­er leur pro­pre pro­tec­tion.
360. Garan­tir la lib­erté de chas­se et de pêche qui cor­re­spond à une grande tra­di­tion pop­u­laire héritée de l’abo­li­tion des priv­ilèges.
361. Respecter les cou­tumes et droits tra­di­tion­nels en abolis­sant les régle­men­ta­tions qui les font disparaître.

Les libertés professionnelles

362. Réduire la régle­men­ta­tion des métiers car l’évo­lu­tion d’une pro­fes­sion ne doit pas être blo­quée par un car­can régle­men­taire trop strict.
363. Dynamiser les corps inter­mé­di­aires tels que les coopéra­tives, mutuelles, cham­bres et ordres pro­fes­sion­nels, qui per­me­t­tent aux citoyens de pren­dre toute leur part dans la vie de la nation et d’être moins isolés face à l’É­tat.
364. Assur­er la lib­erté syn­di­cale de façon que les salariés puis­sent créer libre­ment des syn­di­cats cor­re­spon­dant à leurs aspi­ra­tions.
365. Ouvrir les élec­tions pro­fes­sion­nelles à toutes les can­di­da­tures en met­tant fin au mono­pole syn­di­cal qui entrave la lib­erté des salariés.
366. Fonder la représen­ta­tiv­ité des syn­di­cats sur des critères objec­tifs, comme par exem­ple les résul­tats aux élec­tions professionnelles.

Economie (n° 367 à 402)

Le marché libre

367. Laiss­er faire la com­péti­tion intérieure afin de stim­uler la créa­tiv­ité et l’ef­fi­cac­ité des acteurs économiques.
368. Libér­er, encour­ager et récom­penser le tra­vail qui, sous toutes ses formes, est le prin­ci­pal créa­teur de richess­es.
369. Assur­er la lib­erté d’ini­tia­tive aux acteurs économiques en sup­p­ri­mant les car­cans admin­is­trat­ifs qui entra­vent leur action.
370. Réduire les dépens­es publiques en cen­trant l’É­tat sur ses fonc­tions régali­ennes.
371. Dimin­uer les prélève­ments oblig­a­toires qui pénalisent les pro­duc­tions français­es, découra­gent l’embauche et réduisent la con­som­ma­tion.
372. Don­ner aux entre­pris­es tous les leviers de leur ges­tion car elles sont mieux qual­i­fiées que l’É­tat pour pren­dre les déci­sions utiles à leur développement.

L’atout technologique

373. Fonder la crois­sance sur le développe­ment tech­nologique dans lequel la France excelle et qui con­stitue le meilleur atout de l’é­conomie nationale.
374. Dévelop­per la recherche fon­da­men­tale en lui octroy­ant les crédits publics néces­saires.
375. Encour­ager la recherche au sein des entre­pris­es en défis­cal­isant les crédits investis dans cette activ­ité.
376. Ori­en­ter la recherche vers des objec­tifs stratégiques utiles à la prospérité et à la puis­sance nationale.
377. Libér­er la recherche publique du car­can bureau­cra­tique, réor­gan­is­er la recherche en struc­tures plus petites et plus autonomes, ouvertes sur le monde économique.
378. Relever de grands défis tech­nologiques sus­cep­ti­bles de provo­quer un essor de l’é­conomie tout entière, comme par exem­ple la fusion nucléaire con­trôlée ou l’ex­plo­ration humaine de Mars.

L’entreprise libérée

379. Réduire les charges fis­cales et sociales des entre­pris­es afin d’amélior­er leur com­péti­tiv­ité et leur capac­ité d’embauche.
380. Sim­pli­fi­er le code du tra­vail en met­tant en place des procé­dures flex­i­bles fondées sur la lib­erté et la respon­s­abil­ité des dif­férents parte­naires.
381. Sup­primer le principe du temps de tra­vail heb­do­madaire de 35 heures en instau­rant un sys­tème sou­ple per­me­t­tant à ceux qui veu­lent tra­vailler moins de le faire en gag­nant moins et à ceux qui veu­lent gag­n­er plus d’y par­venir en tra­vail­lant plus.
382. Ren­dre les marchés financiers plus attrac­t­ifs pour inciter les Français à inve­stir davan­tage dans les entre­pris­es.
383. Faciliter la créa­tion et le développe­ment des PME par des avan­tages fis­caux, régle­men­taires et financiers.
384. Favoris­er la créa­tion de sociétés de cap­i­tal risque afin que les créa­teurs d’en­tre­pris­es puis­sent s’ap­puy­er sur des investis­seurs capa­bles de leur don­ner une chance.
385. Encour­ager le cap­i­tal­isme pop­u­laire sus­cep­ti­ble d’ap­porter aux PME une nou­velle source de finance­ment.
386. Pro­téger les PME con­tre les grands groupes afin d’éviter que ces derniers n’abusent du rap­port de force pour les pres­sur­er et les acculer à la fail­lite.
387. Com­bat­tre le tra­vail clan­des­tin pour met­tre un terme à l’é­conomie souter­raine qui met en dan­ger les entre­pris­es saines et légales.

Le patriotisme économique

388. Dénon­cer le dump­ing social, human­i­taire, écologique et moné­taire de cer­tains pays qui, en faisant fab­ri­quer à bas prix leurs pro­duits sans respect des règles sociales, par­fois en exploitant des enfants et en pol­lu­ant sans ver­gogne, créent une con­cur­rence sauvage et illégitime.
389. Réguler les échanges économiques inter­na­tionaux afin de pro­téger les marchés français et européen de la con­cur­rence sauvage.
390. Établir des éclus­es douanières aux fron­tières de l’Eu­rope pour assur­er la pour­suite des échanges com­mer­ci­aux sans avoir à subir les effets per­vers d’une con­cur­rence déloyale.
391. Créer un statut d’en­tre­prise privée nationale dont les action­naires ne pour­ront être que majori­taire­ment français ou européens afin de main­tenir cer­taines activ­ités sous le con­trôle de la France et de l’Eu­rope.
392. Instau­r­er, comme l’ont fait les États-Unis, un Comité sur les investisse­ments étrangers aux­quels seraient soumis tous les pro­jets d’ac­qui­si­tion d’en­tre­prise française par des sociétés étrangères extraeu­ropéenne afin de refuser ceux qui met­traient en cause les intérêts stratégiques de notre pays.
393. Adopter une lég­is­la­tion con­tre la con­cur­rence étrangère déloyale com­pa­ra­ble à celle util­isée par les États-Unis sous l’ap­pel­la­tion de « sec­tion 301 ».
394. Remet­tre en cause les accords de libre-échange con­clus par l’U­nion européenne et incom­pat­i­bles avec le principe de la préférence européenne.
395. Éten­dre la zone euro à l’ensem­ble de l’U­nion européenne et notam­ment à la Grande-Bre­tagne.
396. Faire de la mon­naie européenne une devise capa­ble de con­cur­rencer le dol­lar comme instru­ment de réserve et de paiement inter­na­tion­al.
397. Dot­er l’Eu­rope d’une poli­tique moné­taire sou­ple et offen­sive au ser­vice de l’é­conomie et de l’emploi des Européens.

L’offensive économique

398. Met­tre en place dans chaque secteur économique un comité stratégique chargé de coor­don­ner les entre­pris­es et les dif­férents ser­vices de l’É­tat en vue de men­er des actions économiques offen­sives au béné­fice de notre pays.
399. Organ­is­er la recon­quête du marché intérieur français et européen par l’ap­pli­ca­tion du principe de préférence et par l’amélio­ra­tion de la com­péti­tiv­ité de nos entre­pris­es.
400. Assur­er l’ex­pan­sion économique française à l’é­tranger en s’ap­puyant sur l’in­no­va­tion tech­nologique de la France, sur la com­péti­tiv­ité de ses entre­pris­es et sur l’e­sprit de con­quête de ses dirigeants.
401. Dévelop­per une stratégie nationale et européenne de regroupe­ment des entre­pris­es afin d’am­pli­fi­er la puis­sance économique de notre pays et du Vieux Con­ti­nent et d’éviter que nos sociétés ne soient rachetées par l’é­tranger.
402. Lancer un pro­gramme de grands travaux dans le domaine des infra­struc­tures et de l’environnement.

Fiscalité (n° 403 à 422)

Réduire les charges et les impôts

403. Sim­pli­fi­er le sys­tème fis­cal par la sup­pres­sion de 500 tax­es et impôts par­mi ceux qui rap­por­tent le moins au bud­get de l’État.
404. Abroger la rede­vance audio­vi­suelle aujour­d’hui obsolète en rai­son de la diver­si­fi­ca­tion du sys­tème médi­a­tique.
405. Réduire les droits de muta­tion au niveau qui est le leur dans la plu­part des pays européens.
406. Dimin­uer les taux de l’im­pôt sur les sociétés pour alléger les prélève­ments sur les entre­pris­es.
407. Abroger l’ISF dont le ren­de­ment est très faible, qui pénalise une par­tie des class­es moyennes et provoque l’ex­ode des gens for­tunés.
408. Abolir les droits de suc­ces­sion en ligne directe pour per­me­t­tre aux par­ents de trans­met­tre à leurs enfants l’in­té­gral­ité de leur pat­ri­moine.
409. Sup­primer l’im­pôt sur le revenu et les qua­tre impôts locaux, aujour­d’hui archaïques, injustes et com­plex­es, et les rem­plac­er par une taxe nationale.

Moderniser la fiscalité

410. Créer une taxe nationale à taux faible mais pro­gres­sif, assise sur l’ensem­ble des revenus et prélevée à la source pour ali­menter à la fois le bud­get de l’É­tat et celui des col­lec­tiv­ités locales.
411. Assur­er l’au­tonomie fis­cale des col­lec­tiv­ités locales en leur per­me­t­tant de vot­er libre­ment un com­plé­ment de la taxe nationale.
412. Instau­r­er une taxe sur le chiffre d’af­faires des grandes sur­faces afin de rétablir un min­i­mum d’équili­bre dans la con­cur­rence avec le petit com­merce par ailleurs indis­pens­able à la qual­ité de la vie.

Réduire les dépenses publiques

413. Prévoir une loi organique inter­dis­ant à l’État d’emprunter pour financer des dépens­es de fonc­tion­nement.
414. Faire pass­er le taux des prélève­ments oblig­a­toires sous la barre des 40 % du PIB afin de libér­er la société du poids de l’é­tatisme.
415. Blo­quer tous les bud­gets en euros courants afin de créer une dynamique de baisse des crédits publics.
416. Réduire le poids de l’ad­min­is­tra­tion en lim­i­tant le nom­bre et l’im­por­tance de ses struc­tures et en dimin­u­ant le nom­bre des col­lec­tiv­ités locales.
417. Lim­iter les frais de fonc­tion­nement de l’État en ne rem­plaçant pas tous les fonc­tion­naires qui par­tent à la retraite.

Multiplier les économies budgétaires

418. Dimin­uer les sub­ven­tions aux entre­pris­es et asso­ci­a­tions, car cette méth­ode coûte très cher à l’État sans apporter de réels avan­tages à l’é­conomie ou à la pop­u­la­tion.
419. Aban­don­ner les pseu­do-aides à l’emploi inutiles et coû­teuses.
420. Appli­quer la préférence nationale pour les aides sociales, afin de réalis­er, par­al­lèle­ment à la lutte con­tre l’im­mi­gra­tion, des économies con­sid­érables sur les bud­gets publics.
421. Sup­primer la poli­tique de la Ville qui engloutit chaque année des mil­liards sans pour autant attein­dre ses objec­tifs.
422. Rompre avec le mythe de la redis­tri­b­u­tion sociale qui ne con­tribue pas à la jus­tice sociale et alour­dit forte­ment les dépens­es publiques.

Agriculture (n° 423 à 454)

Reconstruire l’agriculture

423. Rompre avec la PAC qui accule les exploitants français à la fail­lite en alig­nant les prix des den­rées agri­coles sur les cours mon­di­aux.
424. Organ­is­er l’au­to­suff­i­sance ali­men­taire indis­pens­able à l’indépen­dance de notre pays.
425. Instau­r­er la préférence com­mu­nau­taire agri­cole de façon à lut­ter con­tre la con­cur­rence sauvage des agri­cul­tures étrangères.
426. Assur­er aux pro­duc­tions agri­coles une pro­tec­tion douanière saison­nière en fonc­tion des péri­odes de récolte française.
427. Garan­tir des prix agri­coles min­i­mums pour per­me­t­tre aux agricul­teurs français de vivre du fruit de leur travail.

Libérer les paysans

428. Lim­iter les charges fis­cales et sociales pesant sur l’a­gri­cul­ture de façon à ren­dre les exploita­tions plus viables.
429. Réformer la Mutu­al­ité sociale agri­cole afin de réduire les charges sociales sup­port­ées par les exploitants.
430. Abroger les monopoles sur les semences ou l’in­sémi­na­tion qui pla­cent les exploitants en sit­u­a­tion de dépen­dance.
431. Réduire la bureau­cratie agri­cole et alléger les struc­tures pro­fes­sion­nelles qui alour­dis­sent le fonc­tion­nement des exploita­tions.
432. Favoris­er le plu­ral­isme au sein du syn­di­cal­isme agri­cole afin de mieux refléter la diver­sité du monde paysan.
433. Relever les retraites agri­coles pour que tout exploitant puisse jouir d’une retraite décente.
434. Pro­pos­er un mora­toire des dettes pour les agricul­teurs en dif­fi­culté afin de sauve­g­arder les exploitations.

Encourager le bien-manger

435. Pro­mou­voir l’a­gri­cul­ture de ter­roir qui favorise la tra­di­tion et la qual­ité.
436. Priv­ilégi­er les cir­cuits locaux de dis­tri­b­u­tion qui réduisent la chaîne de trans­port et per­me­t­tent une meilleure traça­bil­ité des pro­duits.
437. Généralis­er les labels et les appel­la­tions d’o­rig­ine et les faire béné­fici­er d’une pro­tec­tion juridique com­pa­ra­ble aux brevets afin de pro­téger et de val­oris­er les pro­duc­tions de qual­ité.
438. Favoris­er les méth­odes tra­di­tion­nelles de fab­ri­ca­tion qui par­ticipent de notre iden­tité agri­cole et culi­naire.
439. Encour­ager l’a­gri­cul­ture biologique qui doit être con­sid­érée comme une com­posante à part entière de l’a­gri­cul­ture française.
440. Inter­dire les pro­duits poten­tielle­ment dan­gereux tant que leur innocuité n’au­ra pas été prouvée.

Développer les campagnes

441. Assur­er la péren­nité des exploita­tions agri­coles en sup­p­ri­mant notam­ment les droits de suc­ces­sion sur les exploita­tions famil­iales.
442. Instau­r­er un statut de pluri-act­if agri­cole de sorte que tout agricul­teur puisse exercer par­al­lèle­ment une sec­onde activ­ité sans être pénal­isé en matière de fis­cal­ité, de retraite et d’as­sur­ance mal­adie.
443. Sus­citer la créa­tion d’emplois à la cam­pagne par des mesures fis­cales appro­priées.
444. Dévelop­per le télé-tra­vail et les réseaux infor­ma­tiques en zone rurale pour per­me­t­tre à de nom­breuses activ­ités ter­ti­aires de s’im­planter dans les cam­pagnes.
445. Pro­mou­voir les activ­ités sociales et cul­turelles dans les vil­lages afin d’y main­tenir un cadre de vie har­monieux et enrichissant.
446. Garan­tir la présence des ser­vices publics dans les bourgs afin d’y faciliter le main­tien de la pop­u­la­tion.
447. Veiller à la desserte des cam­pagnes par la préser­va­tion ou le rétab­lisse­ment d’un réseau de trans­ports en commun.

Sauver la pêche

448. Préserv­er la pêche arti­sanale côtière par des mesures pro­pres à en val­oris­er locale­ment les pro­duits.
449. Favoris­er le main­tien des usines de trans­for­ma­tion du pois­son près des lieux de débar­que­ment tant pour l’hy­giène ali­men­taire que pour la péren­nité des activ­ités côtières.
450. Créer un corps de garde-côtes chargé notam­ment de la sur­veil­lance des pêcheurs étrangers.
451. René­goci­er les quo­tas de pêche qui asphyx­ient les pro­fes­sion­nels de la pêche française.
452. Tax­er les impor­ta­tions de pro­duits de la mer qui con­cur­ren­cent de façon déloyale la pêche française.
453. Mod­erniser les con­ven­tions sociales des marins pêcheurs afin de ren­dre plus attrac­t­ifs les métiers de la mer.
454. Appli­quer au pavil­lon français des règles sociales et fis­cales plus favor­ables, com­pa­ra­bles à celles en vigueur dans les autres pays européens.

Emploi (n° 455 à 473)

Protéger l’emploi des Français

455. Lut­ter con­tre la désin­dus­tri­al­i­sa­tion de la France en s’efforçant de maîtris­er la mon­di­al­i­sa­tion par une régu­la­tion des échanges économiques inter­na­tionaux.
456. Établir des éclus­es douanières aux fron­tières de l’Eu­rope pour assur­er la loy­auté de la con­cur­rence et lim­iter les délo­cal­i­sa­tions.
457. Instau­r­er la préférence nationale et européenne à l’embauche pour que les postes disponibles ser­vent pri­or­i­taire­ment à l’emploi des Français et des Européens.
458. Reval­oris­er le tra­vail manuel et plus par­ti­c­ulière­ment les emplois d’ar­ti­sans, où le tra­vail est impor­tant et la main‑d’œuvre rare.
459. Adapter la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle aux besoins des employeurs par un développe­ment très impor­tant des études pro­fes­sion­nelles en alternance.

Augmenter l’offre de travail

460. Dévelop­per la com­péti­tiv­ité des entre­pris­es et donc la créa­tion d’emplois par la désé­tati­sa­tion de l’é­conomie, l’al­lége­ment des charges et la lim­i­ta­tion des con­traintes bureau­cra­tiques.
461. Faciliter le développe­ment de l’artisanat et des PME qui, con­traire­ment aux grandes entre­pris­es, dis­posent d’un poten­tiel impor­tant de recrute­ment.
462. Men­er une stratégie d’ex­pan­sion de l’é­conomie française vers l’é­tranger fondée sur l’in­no­va­tion tech­nologique et la com­péti­tiv­ité des entre­pris­es afin de mul­ti­pli­er les emplois pour les Français.
463. Recon­quérir le marché intérieur, por­teur d’emplois, grâce à une poli­tique offen­sive de diver­si­fi­ca­tion de la pro­duc­tion nationale ren­due pos­si­ble par la régu­la­tion des échanges et la baisse des charges.

Réduire la demande d’emploi

464. Instau­r­er le revenu parental per­me­t­tant aux mères ou pères de famille de percevoir une rémunéra­tion pour se con­sacr­er à plein temps à l’é­d­u­ca­tion de leurs enfants et donc de libér­er un emploi sus­cep­ti­ble d’être occupé par un chômeur français.
465. Organ­is­er le retour dans leur pays d’o­rig­ine des immi­grés indésir­ables, ce qui per­me­t­tra, indépen­dam­ment de la défense de notre iden­tité, de réduire le nom­bre de chômeurs étrangers et de libér­er des emplois pour les Français sans tra­vail.
466. Sup­primer le mono­pole de l’ANPE afin d’amélior­er l’ef­fi­cac­ité du place­ment des chômeurs.
467. Sanc­tion­ner les faux chômeurs en ces­sant de vers­er des allo­ca­tions à ceux qui refusent trois fois de suite un emploi cor­re­spon­dant à leur profil.

Assurer la dignité des travailleurs

468. Instau­r­er une nou­velle par­tic­i­pa­tion en asso­ciant tous les salariés aux résul­tats de l’en­tre­prise, quel que soit leur niveau dans la hiérar­chie.
469. Associ­er le cap­i­tal au tra­vail par la dis­tri­b­u­tion d’ac­tions aux salariés.
470. Affirmer le rôle et la dig­nité des fonc­tion­naires en leur don­nant les moyens d’ex­ercer leur mis­sion de ser­vice pub­lic.
471. Libér­er le syn­di­cal­isme en met­tant fin au mono­pole de représen­ta­tiv­ité syn­di­cale.
472. Défendre la lib­erté du tra­vail en organ­isant des votes à bul­letin secret sous con­trôle de jus­tice pour le déclenche­ment et la fin des grèves.
473. Assur­er la démoc­ra­tie dans l’en­tre­prise en ouvrant les élec­tions pro­fes­sion­nelles à tous les can­di­dats, quelle que soit leur appar­te­nance syndicale.

Fraternité (n° 474 à 497)

Pour la solidarité entre les Français

474. Attribuer les loge­ments soci­aux en pri­or­ité aux Français et aux Européens.
475. Offrir les aides sociales aux Français et aux Européens d’abord car les étrangers sans ressources ont voca­tion à retourn­er dans leur pays d’o­rig­ine.
476. Instau­r­er la préférence nationale et européenne en matière d’emploi car la fra­ter­nité exige qu’à com­pé­tence égale, les emplois soient offerts pri­or­i­taire­ment aux nationaux et aux mem­bres de l’U­nion européenne.
477. Créer une allo­ca­tion de fra­ter­nité nationale pour sor­tir les Français de la mis­ère ou de la détresse en rem­place­ment du RMI qui les y installe.
478. Met­tre en place un ser­vice de fra­ter­nité française afin d’ap­porter une aide matérielle et morale à nos com­pa­tri­otes en dif­fi­culté.
479. Encour­ager l’ac­tion car­i­ta­tive privée en instau­rant un sys­tème de fon­da­tions et de dégrève­ments fis­caux appro­priés.
480. Arracher les SDF à leur con­di­tion par la créa­tion de cen­tres d’adap­ta­tion et de réap­pren­tis­sage à une vie nor­male.
481. Aider les per­son­nes âgées frap­pées par l’im­po­tence et la soli­tude en leur procu­rant un sou­tien moral et matériel leur per­me­t­tant de choisir entre le main­tien chez elles ou leur instal­la­tion dans une mai­son de retraite.
482. Assis­ter les per­son­nes du qua­trième âge pour human­is­er leur fin de vie.
483. Per­me­t­tre aux hand­i­capés de men­er une vie nor­male en facil­i­tant leur accès à un emploi et à toutes les activ­ités de la vie courante.
484. Soutenir les familles ayant la charge d’un hand­i­capé en ren­forçant les aides et les struc­tures dont elles ont besoin.

Pour vivre de son métier

485. Réé­val­uer le SMIC afin que tout tra­vailleur puisse vivre digne­ment de son tra­vail sans tomber dans l’as­sis­tanat.
486. Lut­ter con­tre la baisse des petits salaires en les pro­tégeant de la con­cur­rence déloyale exer­cée par la main-d’œu­vre étrangère bon marché.
487. Réduire la pré­car­ité de l’emploi en réfor­mant le code du tra­vail afin de ren­dre les emplois sta­bles plus attrac­t­ifs pour les employeurs.
488. Réprimer le tra­vail clan­des­tin en pour­suiv­ant et sanc­tion­nant sys­té­ma­tique­ment les employeurs qui recourent à ce type de main-d’œu­vre.
489. Ajuster l’échelle des rémunéra­tions en fonc­tion du mérite, du tra­vail et de l’u­til­ité sociale.
490. Val­oris­er le tra­vail manuel en lui ren­dant tout son pres­tige et en créant une véri­ta­ble aris­to­cratie des métiers.
491. Équili­br­er la con­cur­rence entre le grand et le petit com­merce en créant une taxe sur le chiffre d’af­faires des grandes sur­faces.
492. Sanc­tion­ner l’af­fairisme qui fausse le libre jeu du marché et spolie les Français.

Pour la propriété populaire

493. Favoris­er l’ac­ces­sion à la pro­priété des Français logés en HLM par l’oc­troi d’un prêt d’É­tat dont les men­su­al­ités de rem­bourse­ment seront à peine supérieures au loy­er en vigueur.
494. Créer le prêt famil­ial au loge­ment doté d’un taux d’in­térêt bonifié afin de favoris­er l’ac­qui­si­tion d’un apparte­ment ou d’une mai­son par les familles français­es.
495. Sup­primer les impôts sur les suc­ces­sions en ligne directe car il est injuste que les par­ents ne soient pas en mesure de trans­met­tre inté­grale­ment à leurs enfants le fruit d’une vie de tra­vail.
496. Encour­ager l’é­pargne pop­u­laire en met­tant en œuvre des inci­ta­tions et des mécan­ismes ban­caires appro­priés.
497. Lut­ter con­tre le suren­det­te­ment des ménages en respon­s­abil­isant les futurs prê­teurs et emprun­teurs tout en ren­forçant les mécan­ismes de résorp­tion du suren­det­te­ment passé.

Protection sociale (n° 498 à 517)

Sauver la sécurité sociale

498. Imput­er les dépens­es de sol­i­dar­ité nationale sur le bud­get de l’É­tat car il est injuste que celles-ci reposent sur les coti­sa­tions salar­i­ales et patronales alors qu’elles intéressent la nation tout entière.
499. Lim­iter le champ de la sécu­rité sociale à la prévoy­ance et à l’as­sur­ance afin de la refonder sur des mécan­ismes sains débouchant sur l’équili­bre financier.
500. Assur­er l’équili­bre des comptes soci­aux relat­ifs aux étrangers de façon que le déficit qu’ils provo­quent actuelle­ment cesse de peser sur les Français.
501. Retir­er la ges­tion des caiss­es de sécu­rité sociale aux parte­naires soci­aux pour la con­fi­er sous le con­trôle de l’État à des organ­ismes indépen­dants.
502. Instau­r­er la con­cur­rence régulée au sein du sys­tème de sécu­rité sociale entre les caiss­es éta­tiques et des opéra­teurs privés afin de réduire les coûts au min­i­mum.
503. Établir une carte de sécu­rité sociale infal­si­fi­able de façon à éviter que de faux ayants droit ne béné­fi­cient fraud­uleuse­ment des avan­tages de la sécu­rité sociale française.

Assurer la pérennité des retraites

504. Dévelop­per la natal­ité par une poli­tique famil­iale auda­cieuse pro­pre à assur­er le renou­velle­ment des généra­tions.
505. Offrir aux Français la pos­si­bil­ité de choisir l’âge de leur départ à la retraite en cal­cu­lant le mon­tant des coti­sa­tions et de la pen­sion en con­séquence.
506. Fon­dre les dif­férents régimes de retraite en un sys­tème unifié en vue d’une plus grande équité entre caté­gories socio-pro­fes­sion­nelles, notam­ment entre salariés et tra­vailleurs indépen­dants et entre secteurs pub­lic et privé.
507. Main­tenir le sys­tème de retraite par répar­ti­tion comme socle de la pro­tec­tion sociale.
508. Instau­r­er un sys­tème de retraite par cap­i­tal­i­sa­tion per­me­t­tant aux coti­sants de se con­stituer un cap­i­tal qu’ils pour­ront percevoir sous forme de rente viagère à leur retraite, quel que soit le déséquili­bre démo­graphique.
509. Per­me­t­tre aux coti­sants de choisir entre les deux sys­tèmes de retraite dans une lim­ite définie par l’É­tat en fonc­tion de l’évo­lu­tion de la natal­ité française.
510. Faire con­trôler les organ­ismes de cap­i­tal­i­sa­tion par l’É­tat pour assur­er la péren­nité, la fia­bil­ité et la sûreté du sys­tème.
511. Fix­er la pen­sion de rever­sion à 100 p. cent de la retraite du con­joint pour ne pas spoli­er le sur­vivant des fruits du tra­vail de son époux ou épouse.

Assainir l’assurance maladie

512. Instau­r­er une assur­ance mal­adie min­i­mum oblig­a­toire ne cou­vrant que les risques de mal­adies graves et per­me­t­tant de met­tre cha­cun à moin­dre coût à l’abri des aléas de l’ex­is­tence.
513. Pro­pos­er des for­mules d’as­sur­ance mal­adie com­plé­men­taire per­me­t­tant à cha­cun de choisir son degré de cou­ver­ture et donc son niveau de coti­sa­tion.
514. Offrir aux coti­sants la pos­si­bil­ité de choisir le ges­tion­naire de leur assur­ance mal­adie, à savoir la caisse nationale exis­tante ou des com­pag­nies privées mis­es en con­cur­rence avec la pre­mière.
515. Con­serv­er le principe des coti­sa­tions mal­adie cal­culées en fonc­tion du revenu tout en instau­rant une saine con­cur­rence entre opéra­teurs de façon à béné­fici­er à la fois de la baisse des coûts et du main­tien de l’im­pératif social.
516. Faire con­trôler et garan­tir par l’É­tat les opéra­teurs privés d’as­sur­ance mal­adie pour pal­li­er toute défail­lance éventuelle et éviter la sélec­tion des assurés.
517. Soumet­tre les innom­brables régimes actuels aux mêmes règles pour tous les Français afin d’établir un sys­tème unique à la fois plus clair et plus équitable.

Santé (n° 518 à 541)

Rétablir la médecine générale

518. Main­tenir le libre choix des prati­ciens par les patients sans lequel il n’y a plus de médecine libérale.
519. Garan­tir la lib­erté de pre­scrip­tion et le secret médi­cal, exi­gences indis­pens­ables au respect des règles éthiques.
340. Main­tenir le paiement à l’acte des médecins car il con­tribue à la respon­s­abil­i­sa­tion des prati­ciens comme des patients.
521. Con­firmer le principe de l’ex­cel­lence pour les études médi­cales, seul garant d’une médecine de qual­ité.
522. Adapter le nom­bre des médecins français à l’im­por­tance de la pop­u­la­tion pour assur­er aux malades un ser­vice de qual­ité et garan­tir aux médecins le niveau de revenu auquel ils ont droit.
523. Ren­forcer les règles éthiques dans l’ex­er­ci­ce de la médecine, notam­ment au regard de l’évo­lu­tion de la biotech­nolo­gie et face à la banal­i­sa­tion de l’euthanasie.
524. Refuser l’ex­er­ci­ce de la médecine aux étrangers n’ayant pas de diplôme français ou assim­ilé car on ne peut expos­er les malades français au dan­ger que représente une éventuelle incompétence.

Reconstruire des hôpitaux de qualité

525. Assainir la ges­tion du secteur hos­pi­tal­ier par une plus grande autonomie des étab­lisse­ments et la respon­s­abil­i­sa­tion de leurs dirigeants, lesquels doivent être sys­té­ma­tique­ment des médecins.
526. Met­tre fin au bud­get glob­al des hôpi­taux qui relève d’une con­cep­tion col­lec­tiviste de la médecine publique.
527. Trans­former la moitié des lits excé­den­taires en lits de long séjour pour les malades très âgés.
528. Instau­r­er la pra­tique du mi-temps pour les chefs de ser­vice hos­pi­tal­ier afin de con­serv­er à l’hôpi­tal des médecins de qual­ité.
529. Rétablir les con­cours pour l’ac­cès aux fonc­tions hos­pi­tal­ières et pour la for­ma­tion des spé­cial­istes afin de garan­tir l’ex­cel­lence de la médecine française.
530. N’en­gager dans les hôpi­taux que des médecins français ou des prati­ciens européens maîtrisant par­faite­ment la langue française.
531. Val­oris­er la pro­fes­sion d’in­fir­mière tant au plan des rémunéra­tions que des con­di­tions de tra­vail.
532. Dévelop­per l’hos­pi­tal­i­sa­tion à domi­cile qui est à la fois moins coû­teuse et plus humaine.
533. Amélior­er les ser­vices d’ac­cueil des malades âgés dont le nom­bre est appelé à croître avec le vieil­lisse­ment de la population.

Lancer une vraie politique sanitaire

534. Ren­forcer la préven­tion san­i­taire par des actions adap­tées, patholo­gie par patholo­gie, et un suivi plus sys­té­ma­tique de la pop­u­la­tion.
535. Lut­ter con­tre le tabag­isme et l’al­coolisme par des actions d’in­for­ma­tion et de dis­sua­sion.
536. Com­bat­tre la tox­i­co­manie par l’in­for­ma­tion et la répres­sion ain­si que par des dés­in­tox­i­ca­tions oblig­a­toires telles que les pra­tiquent avec suc­cès cer­tains grands pays.
537. Maîtris­er l’épidémie du sida en dévelop­pant le dépistage et la recherche.
538. Établir un con­trôle san­i­taire aux fron­tières afin de lim­iter l’ac­croisse­ment des risques épidémi­ologiques liés à la mon­di­al­i­sa­tion.
539. Encour­ager la recherche médi­cale en lui con­sacrant plus de moyens.
540. Favoris­er l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique française, notam­ment par une plus grande lib­erté dans la fix­a­tion des prix des médica­ments.
541. Créer un envi­ron­nement favor­able à la san­té des Français, en veil­lant à la qual­ité de l’al­i­men­ta­tion et en favorisant toutes les activ­ités, tel le ther­mal­isme utile au bien-être de nos concitoyens.

Famille (n° 542 à 562)

Priorité à la cellule familiale

542. Affirmer la respon­s­abil­ité des par­ents pour l’é­d­u­ca­tion des enfants car les choix édu­cat­ifs relèvent au pre­mier chef de la famille et non de l’É­tat.
543. Encour­ager et pro­téger le mariage, insti­tu­tion garante de la péren­nité et de la légitim­ité de la famille.
544. Refuser le mariage homo­sex­uel et l’adop­tion des enfants par les cou­ples gays.
545. Pro­mou­voir l’im­age de la famille, notam­ment dans les médias, car la cel­lule famil­iale doit être respec­tée comme une insti­tu­tion essen­tielle à notre civilisation.

Soutien à la natalité française

546. Créer un revenu parental pour les mères (ou pères) qui souhait­ent se con­sacr­er à plein temps à l’é­d­u­ca­tion de leurs enfants.
547. Aug­menter les allo­ca­tions famil­iales pour que les Français qui ont des enfants n’aient pas un niveau de vie inférieur à ceux qui n’en ont pas.
548. Lancer le prêt famil­ial au loge­ment per­me­t­tant aux familles qui souhait­ent acquérir leur mai­son ou leur apparte­ment d’obtenir un crédit total avec un dif­féré d’amor­tisse­ment de trois ans et des intérêts pris en charge par l’É­tat à l’oc­ca­sion de chaque nais­sance.
549. Instau­r­er pour les familles la clause du statut le plus favorisé garan­tis­sant aux cou­ples mar­iés les avan­tages fis­caux et soci­aux les plus favor­ables aux­quels pour­raient avoir accès ceux qui vivent en con­cu­bi­nage.
550. Sup­primer l’im­pôt sur les suc­ces­sions en ligne directe pour favoris­er la con­sti­tu­tion et la préser­va­tion des pat­ri­moines familiaux.

Un statut pour les mères de famille

551. Offrir aux mères de famille un véri­ta­ble choix leur per­me­t­tant de ne pas tra­vailler pour se con­sacr­er à leurs enfants ou au con­traire de pour­suiv­re une activ­ité pro­fes­sion­nelle tout en éle­vant leurs enfants.
552. Dot­er les mères de famille d’un statut leur garan­tis­sant l’as­sur­ance mal­adie et la retraite.
553. Faciliter aux mères de famille l’ex­er­ci­ce d’une pro­fes­sion grâce à l’amé­nage­ment des horaires et des dates de con­gé ain­si que par la créa­tion de crèch­es à prox­im­ité des lieux de tra­vail.
554. Aider au développe­ment du tra­vail à temps par­tiel et du télé-tra­vail qui per­me­t­tent aux mères de famille de con­cili­er leurs exi­gences pro­fes­sion­nelles et famil­iales.
555. Ouvrir des crédits for­ma­tion pour les mères qui souhait­ent repren­dre une activ­ité pro­fes­sion­nelle après l’avoir aban­don­née pour rai­son famil­iale.
556. Aider les familles mono­parentales en éten­dant à leur prof­it les avan­tages dévo­lus aux familles tra­di­tion­nelles.
557. Soutenir les veuves et les veufs en leur accor­dant 100 p. cent de la retraite antérieure­ment ver­sée à leur conjoint.

Le respect pour la vie et les enfants

558. Inscrire dans la con­sti­tu­tion le principe du respect de la vie, principe rel­e­vant du domaine du sacré.
559. Dévelop­per des foy­ers mater­nels pour favoris­er l’ac­cueil de la vie par une aide morale et matérielle aux mères céli­bataires.
560. Instau­r­er l’adop­tion pré­na­tale comme solu­tion alter­na­tive à l’a­vorte­ment.
561. Faciliter les procé­dures d’adop­tion des enfants français afin de mieux répon­dre aux familles qui souhait­ent adopter.
562. Pro­téger les enfants de la drogue, de la pornogra­phie et de la pédophilie en ren­forçant la régle­men­ta­tion et la répres­sion con­tre ceux qui por­tent atteinte aux mineurs.