Effectifs de police : ce n’est pas là qu’il faut diminuer le nombre de fonctionnaires
Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a annoncé qu’il y aurait en 2012 une diminution des effectifs policiers, « de l’ordre de 3 000 policiers et gendarme » (Grand Jury RTL – LCI – Le Figaro, du dimanche 11 septembre 2011) conformément aux impératifs d’équilibre budgétaire.
Si la diminution globale du nombre de fonctionnaires est en soi un objectif louable, il n’est pas souhaitable de l’appliquer uniformément à tous les corps. Ce n’est pas en diminuant les effectifs des forces de l’ordre qu’on ôtera aux voyous le sentiment d’impunité qu’ils ressentent, en particulier dans les zones de « non-droit ».
Le ministre parle d’impératif d’équilibre budgétaire, mais l’économie réalisée par cette diminution est dérisoire par rapport aux coûts colossaux de l’immigration. Par exemple, le coût de la seule AME (Aide médicale d’état, accordée aux immigrés clandestins : 588 millions d’euros prévus en 2011) est nettement plus important que celui de ces 3000 policiers et gendarmes supprimés.
Pour le MNR, il faut donner à la police et à la gendarmerie les moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission, et chercher ailleurs les économies possibles.