Communiqué du 15/11/09

15 novembre 2009

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Lorsqu’un prix Goncourt crache dans le potage !

Marie Ndi­aye, née en France d’un père séné­galais et d’une mère française, déjà récom­pen­sée par le jury du Fémi­na en 2001, vient de recevoir le prix Goncourt pour son roman : «Trois femmes puis­santes ».

Si dans une inter­view d’août 2009, elle déclarait :

« Je trou­ve cette France- là mon­strueuse… Nous sommes par­tis (pour Berlin) juste après les élec­tions en grande par­tie à cause de Sarkozy… Je trou­ve détestable cette atmo­sphère de flicage, de vul­gar­ité… Besson, Hort­e­feux, tous ces gens-là, je les trou­ve monstrueux ».

Elle démen­tait ses pro­pos sur Europe1 en début de semaine dernière. Mais voilà que soutenue par une troupe d’écrivains dont Tahar Ben Jel­loun, et Atiq Rahi­mi (d’origine afghane, prix Goncourt 2008) et prob­a­ble­ment soucieuse d’exploiter la pub­lic­ité faite autour de son livre, elle per­siste et signe !

Il est vrai qu’Éric Raoult, député-maire UMP du Rain­cy, s’est cou­vert de ridicule en récla­mant « un devoir de réserve pour les lau­réats du Goncourt » ce qui serait bien dif­fi­cile à appli­quer rétroac­tive­ment, et ce qui reviendrait à réduire la lib­erté d’expression des écrivains, qui ne sont ni des fonc­tion­naires ni des militaires.

Comme par hasard les deux min­istres visés sont ceux qui pré­ten­dent com­bat­tre l’immigration.

Le MNR se demande :

  • Pourquoi Marie Ndi­aye est-elle venue recevoir son prix dans ce pays « mon­strueux » jugé raciste ?
  • Pourquoi n’est-elle pas restée à Berlin ?

Ce qui nous sem­ble inquié­tant c’est que la lau­réate n’exprime aucune nos­tal­gie en regag­nant son pays alors que Dany Lafer­rière (« L’énigme du retour » prix Médi­cis 2009), décrivant ses retrou­vailles avec Haïti, où la sit­u­a­tion poli­tique est autrement mon­strueuse qu’en France, ne cesse de clamer son amour pour sa mère patrie!

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