Communiqué du 28/10/08

28 octobre 2008

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Tant que Sarkozy ne renonce pas au traité de Lisbonne, ses promesses sont du vent

Depuis plusieurs décen­nies, les gou­verne­ments suc­ces­sifs, de droite comme de gauche, se sont faits les apôtres d’un mon­di­al­isme effréné qui a entraîné la dis­pari­tion de nos emplois et entraîne aujour­d’hui la ruine de notre pays.

Face à ce désas­tre prévu de longue date par le MNR, Sarkozy nous annonce des mesures financées en grande par­tie par l’é­pargne des plus mod­estes en ponc­tion­nant les livrets d’é­pargne pop­u­laire et les ex-Code­vi, d’une part et en garan­tis­sant les prêts con­sen­tis aux ban­ques par les con­tribuables d’autre part.

Or, si on ne traite pas la véri­ta­ble cause, c’est-à-dire s’il n’est pas mis fin à la mon­di­al­i­sa­tion folle, tout cela s’ap­par­entera à ten­ter de rem­plir le ton­neau des Danaïdes. En effet, n’ou­blions pas que le traité de Lis­bonne stip­ule que :

« Toutes les restric­tions aux mou­ve­ments de cap­i­taux […] entre les états mem­bres et les pays tiers sont inter­dites » (arti­cle 56).

Tant que Sarkozy ne dit pas aux Français qu’il entend renon­cer à ce traité, ses promess­es sont du vent.

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