Tant que Sarkozy ne renonce pas au traité de Lisbonne, ses promesses sont du vent
Depuis plusieurs décennies, les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, se sont faits les apôtres d’un mondialisme effréné qui a entraîné la disparition de nos emplois et entraîne aujourd’hui la ruine de notre pays.
Face à ce désastre prévu de longue date par le MNR, Sarkozy nous annonce des mesures financées en grande partie par l’épargne des plus modestes en ponctionnant les livrets d’épargne populaire et les ex-Codevi, d’une part et en garantissant les prêts consentis aux banques par les contribuables d’autre part.
Or, si on ne traite pas la véritable cause, c’est-à-dire s’il n’est pas mis fin à la mondialisation folle, tout cela s’apparentera à tenter de remplir le tonneau des Danaïdes. En effet, n’oublions pas que le traité de Lisbonne stipule que :
« Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux […] entre les états membres et les pays tiers sont interdites » (article 56).
Tant que Sarkozy ne dit pas aux Français qu’il entend renoncer à ce traité, ses promesses sont du vent.