Pour contrer la piraterie ou le terrorisme maritime : nos forces navales doivent conserver des moyens suffisants
Le Mouvement National Républicain se réjouit du succès de l’opération de libération des otages français conduite par les commandos marine et d’autres unités aériennes et navales. Cette opération, survenant après celle ayant abouti à la libération des otages du « Ponant », montre que nous avons encore les moyens de contrer la piraterie et le terrorisme maritime dans des zones éloignées.
Toutefois, pour Jean-Yves Waquet, membre du bureau national du MNR, on peut s’interroger sur l’avenir de nos capacités d’intervention dans un tel contexte, compte tenu de la diminution annoncée de nos moyens militaires en général et de la réduction prévue du nombre de nos frégates multimissions en particulier, ce qui rendra beaucoup plus problématique l’organisation de ce genre d’opération s’appuyant sur des forces prépositionnées dans les zones à risque.
De même, la protection envisagée de nos navires marchands ou de pêche dans ces zones, nécessitera, même dans le cas d’une coopération internationale, un nombre minimum de frégates ou de bâtiments de surveillance.
Le pouvoir politique devrait donc y réfléchir à deux fois avant de confirmer la réduction en nombre de nos moyens militaires dans le contexte du Livre blanc. En effet, le manque de volonté politique pour consentir au profit de la défense, même en période difficile, un effort suffisant de la nation, risque bien de se traduire à terme par une diminution importante de nos capacités d’action pour la défense de nos intérêts.